Psaume 61 - Conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi
Psaume 61 - Conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi
« Au chef de chœur. Sur instrument à cordes. De David. Dieu! écoute mon cri, sois attentif à ma prière! Du bout de la terre, je crie à toi, le cœur abattu; conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! Car tu es pour moi un refuge, une tour forte, en face de l’ennemi. Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, me réfugier à l’abri de tes ailes. Pause. Car toi, ô Dieu! tu écoutes mes vœux, tu me donnes l’héritage de ceux qui craignent ton nom. Ajoute des jours aux jours du roi; que ses années se prolongent de génération en génération! Qu’il siège pour toujours devant Dieu! Fais que ta bienveillance et ta vérité veillent sur lui! Oui, je psalmodierai sans cesse en l’honneur de ton nom, en accomplissant mes vœux jour après jour! »
Psaume 61
« Le ciel est couvert. » Quand on entend ces mots-là : « le ciel est couvert », ça veut dire que de gros nuages gris sont au-dessus de nos têtes, le temps est à l’orage, c’est sombre, c’est triste.
Parfois, c’est le ciel de nos vies qui est couvert. C’est-à-dire qu’il y a comme de gros nuages gris dans nos cœurs parce que nous sommes dans une épreuve. C’est sombre, c’est triste. Peut-être que ces mots-là décrivent comment vous vous sentez ces temps-ci.
Nous avions l’habitude de vivre dans un monde relativement « stable » où nous pouvions raisonnablement planifier notre vie quotidienne; mais aujourd’hui, tout semble voler en éclats. Des choses sur lesquelles nous avions toujours compté ont disparu. Nous avons l’impression d’être exposés à des forces qui échappent à notre contrôle. Plusieurs craignent pour leur santé, aussi bien physique que psychologique. Plusieurs craignent pour leur famille et leurs amis, en particulier pour les personnes âgées ou fragiles. Ils craignent pour leurs liens sociaux, pour leur approvisionnement en nourriture, pour leur emploi, pour leur avenir économique et pour bien d’autres choses encore. Le ciel de nos vies est couvert.
L’auteur du Psaume 61 a lui aussi fait l’expérience d’avoir le ciel de son cœur couvert. Au verset 3, lorsqu’il dit qu’il a « le cœur abattu », littéralement, il dit : j’ai le cœur couvert comme par des nuages. Son cœur est assombri. Son cœur est couvert. C’est gris, c’est sombre, c’est triste.
Pourquoi David, l’auteur de ce Psaume, se sent-il comme cela? Le contexte historique de ce Psaume, c’est qu’un des fils de David qui s’appelle Absalom s’est révolté contre David, il s’est constitué une armée pour chasser son père du trône, et David a dû s’enfuir au loin (2 S 15 à 18). C’est pourquoi il dit au verset 3 : « Du bout de la terre, je crie à toi, le cœur abattu. » Il est en exil. Il a le mal du pays.
Mais ce n’est pas tout ce que dit ce Psaume. Ce Psaume est une perle. Il est tout petit, mais il est très touchant et très précieux parce qu’il nous apprend quoi faire quand le ciel de nos vies est couvert. Si le Psaume a commencé par un cri de détresse, il se termine dans la louange et l’espérance. Cherchons à découvrir le cheminement de David, ce roi fugitif.
1. La prière⤒🔗
Premièrement, notez bien comment commence le Psaume : « Dieu! écoute mon cri, sois attentif à ma prière! » Le tout premier mot du Psaume après l’introduction, c’est « Dieu! » Quand le ciel de votre vie se couvre et devient gris, sombre et triste, est-ce le premier mot qui monte en vous? Autrement dit, est-ce que la prière est votre toute première réaction, votre réflexe automatique? Une tendance qui est parfois la nôtre, c’est d’opter pour la prière en dernier recours. Un problème surgit, et nous essayons ceci, et nous essayons cela, et encore ceci et encore cela; puis, à un moment donné, quand tout ce qu’on a essayé ne fonctionne pas, on a finalement recours à la prière. Nous ne devrions pas avoir recours à Dieu en dernier ressort, mais en premier, avant tout.
« Dieu, écoute mon cri »; et au verset 6, il dit : « Car toi, ô Dieu! tu écoutes mes vœux », c’est-à-dire mes prières. Nous prions Dieu parce que nous avons la certitude que Dieu écoute les prières de ses bien-aimés. « Écoute mon cri. » Ce mot « cri » évoque une ardeur, qui nous fait ressentir l’urgence. Il n’est pas question de faire des prières, de dire des prières tout en étant à moitié endormi. Il dit : « Sois attentif à ma prière. » Si nous voulons que Dieu soit attentif à notre prière, au moins soyons attentifs à prier avec ferveur.
« Du bout de la terre, je crie à toi. » David se sent à l’autre bout du monde, très loin de sa patrie. La terre, dans sa pensée, c’est d’abord et avant tout la terre promise, et surtout Jérusalem, la ville de Dieu. Pour David, une fois qu’on quitte le pays de l’Éternel, c’est, entre guillemets, « extra-terrestre ». David a été banni de l’endroit par excellence qui faisait ses délices. Il n’est pas un philosophe de salon. Il souffre. Son âme est mélancolique. Mais il n’arrête pas de prier. Il est en dehors de la terre promise, oui, mais il sait très bien que l’Éternel est le grand Roi de l’univers, et donc il règne aussi en dehors de la terre promise. Si Jérusalem était comme le centre du monde, même au bout du monde, on peut crier à Dieu. David est au bout de la terre, mais il n’est pas au bout de la prière.
« Du bout de la terre. » Ce sentiment d’éloignement ou d’isolement, nous l’éprouvons nous-mêmes parfois lorsque nous sommes accablés, terrassés par quelque événement douloureux, ou encore aux prises avec nos fautes. Nous nous sentons parfois à une grande distance du Seigneur. Pour nous, Dieu est le centre de notre vie, de notre espérance, de notre amour, de notre joie; tout ce qui nous éloigne de lui nous plonge dans un grand désarroi. Apprenons que c’est le devoir des chrétiens, lorsqu’ils se sentent exilés, de crier au Seigneur avec persévérance pour être secourus.
Dieu s’est-il confiné dans une sorte de quarantaine inaccessible? Non! Où trouver une véritable consolation? En Dieu! Où trouver un véritable espoir? En Dieu! Dans un climat aussi instable et incertain que le nôtre, comment éviter de céder à la panique? En se tournant vers Dieu dans la prière! « Dieu! écoute mon cri, sois attentif à ma prière! »
2. Notre impuissance←⤒🔗
Deuxièmement, notez bien le sentiment d’impuissance de David, lorsqu’il écrit au verset 3 : « Conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! » Qui signifie cette image? Ce langage est remarquable. Nous avons ici l’image d’un naufragé. Le vaisseau sur lequel il se trouvait a coulé. Il nage dans l’océan déchaîné. Il lutte pour sa vie. Il cherche son souffle. Il est sur le point d’abandonner et de se noyer. Soudainement, il aperçoit un rocher. Ce rocher doit être élevé, sinon, il ne le sauvera pas. Ça ne doit pas être un petit rocher qui dépasse à peine les vagues; il faut un rocher élevé. S’il peut monter dessus, il sera sauvé! Mais il ne peut pas, il n’y arrive pas, il n’a plus la force, impossible! Il est tellement épuisé qu’il ne peut pas y arriver lui-même. Il a besoin de quelqu’un de plus fort que lui.
C’est pourquoi je vous ai dit de bien noter le sentiment d’impuissance de David. Et aussi notre sentiment d’impuissance à nous, dans toutes sortes de situations et face à toutes sortes de problèmes. Avouons-le, reconnaissons que les grosses vagues d’adversités de ce monde déchu qui nous menacent et nous submergent sont trop fortes pour que nous puissions nous en sortir par nous-mêmes et être en contrôle. Nous ne pouvons pas nous-mêmes calmer notre cœur en désarroi; nous sommes impuissants, nous avons besoin de Dieu. Si nous n’avons pas l’humilité de reconnaître ce fait, nous allons couler.
Il n’est pas nécessaire de couler. Parce que Dieu est là pour nous secourir. Toujours! « Seigneur, conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! » Quelle belle prière! Seigneur, je suis incapable d’atteindre par moi-même ce lieu de sécurité et de repos; mais toi tu peux m’y conduire. Je sais que tu peux. Je suis sûr que tu peux. J’ai besoin de ta main puissante; étends-là, Seigneur, et conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! Hisse-moi hors de l’eau, sinon je suis foutu.
Bien-aimés, avez-vous l’impression ces temps-ci, dans certains domaines de votre vie, de chercher votre souffle et d’avoir désespérément besoin d’être hissé sur un rocher trop élevé pour vous? Avez-vous l’impression de nager dans une mer tumultueuse sans pouvoir trouver de point d’appui solide? Y a-t-il quelque chose qui vous serre le cœur, qui alourdit votre âme, qui vous accable? Faites donc vôtre la prière du psalmiste : Seigneur, « conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi ».
Qu’est-ce qui vous donne l’impression de couler ces temps-ci? Est-ce l’avenir qui vous fait peur, la possible deuxième vague du coronavirus? Ou bien des problèmes conjugaux, familiaux, professionnels ou autres? Ou est-ce la difficulté à pardonner à quelqu’un ses offenses contre vous? Vous ne voyez pas comment vous pourriez y arriver. Est-ce un problème de santé, une maladie qui se pointe? Qu’est-ce qui est comme un gros nuage noir au-dessus de vos têtes ces temps-ci? Est-ce votre incapacité à devenir saints dans toute notre conduite, comme le Seigneur vous y appelle? Est-ce une dépendance qui vous retient encore prisonnier? Est-ce vos péchés qui vous font sentir « très loin » du Seigneur en ce moment? Alors la prière suivante est tout indiquée pour vous : « Seigneur, conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! »
Nous avons vu premièrement que le premier mot du Psaume après l’introduction nous indique que la toute première chose à faire est de prier Dieu. Deuxièmement, il est capital de reconnaître notre impuissance.
3. Notre refuge←⤒🔗
Troisièmement, notez bien, au verset 4, ce que Dieu est pour David : « Car tu es pour moi un refuge, une tour forte, en face de l’ennemi. » Un refuge. Ce mot revient plusieurs dizaines de fois dans la Bible, dans la bouche de plusieurs croyants différents. Refuge : quel beau mot! Un refuge est un endroit où l’on est à l’abri du danger. On peut respirer, se calmer, se détendre. Repos et paix.
David dit aussi : « Tu es une tour forte. » La tour forte stabilisait les murs des villes fortifiées (Jg 9.51-52). Salomon écrit : « Le nom de l’Éternel est une tour forte; le juste y court et s’y trouve hors d’atteinte » (Pr 18.10). Hors d’atteinte! Hors d’atteinte de qui? Hors d’atteinte des ennemis.
« Car tu es pour moi un refuge, une tour forte, en face de l’ennemi. » Pour David, ce n’étaient pas les ennemis qui manquaient. Pour nous non plus! Mais vous dites : « Qui sont nos ennemis? » La Bible répond : le diable (1 Pi 5.8), les principautés, les pouvoirs, les dominateurs des ténèbres, les esprits du mal (Ép 6.10-12). L’apôtre Pierre écrit : « Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant cherchant qui dévorer » (1 Pi 5.8). Les seuls lions que la grande majorité d’entre nous ont déjà vus sont ces félins léthargiques qui habitent les jardins zoologiques. Leurs journées sont remplies d’un repos perpétuel et leur repas leur est servi sans qu’ils aient à lever la patte. Dans leur habitat naturel, les lions ne mènent pas une telle vie de pacha. Ils chassent. Accroupis dans les hautes herbes, ils avancent lentement en catimini; puis dans une attaque subite, ils bondissent sur leur proie en refermant les griffes sur elle.
Par nous-mêmes, nous sommes impuissants pour repousser les terribles attaques du lion rugissant qu’est le diable. Mais quand nous nous réfugions dans le Seigneur, notre tour forte, nous sommes à l’abri, en sécurité.
David se rappelle des délivrances qu’il a autrefois reçues en se confiant dans le Seigneur. Il ranime en quelque sorte son espérance par le souvenir des bontés passées de Dieu à son égard. Du passé, sachons rassembler nous aussi des arguments pour stimuler notre confiance en Dieu et notre courage ici maintenant. Dieu a été si bon tant de fois envers nous dans le passé; il va l’être encore. Il a été notre refuge; il va être encore notre refuge. Il a été notre tour forte; il va être encore notre tour forte.
David écrit au verset 5 : « Je voudrais séjourner éternellement dans ta tente, me réfugier à l’abri de tes ailes. » Ou comme traduisent certaines versions : je voudrais vivre « sous le couvert de tes ailes » (Ps 36.2; 57.2; 91.4). Notre cœur couvert de nuages court vers Dieu qui nous couvre de ses ailes, les ailes de son amour! Il nous procure la protection affectueuse d’une mère poule. Nous pouvons vivre tranquilles sous la chaleur incomparable de son amour auquel rien ne peut nous arracher. Les petits poussins sont à l’abri, confortables et heureux. Ils sont au chaud et se sentent chéris. Ils reposent dans un calme profond.
4. Un témoignage à Jésus-Christ←⤒🔗
Vous savez que les Psaumes sont messianiques, c’est-à-dire qu’ils nous renvoient à Jésus-Christ, notre Sauveur. Lorsque nous lisons un Psaume, il est toujours intéressant de se demander : Comment ce Psaume rend-il témoignage au Fils de Dieu? Et comment ce Psaume est-il une prière de Jésus-Christ en tant que Chef de l’Église?
De même que David a été chassé et banni, de même Jésus-Christ a été rejeté par Israël, bien qu’il était consciemment et légitimement leur roi. Le rejet de Jésus par Israël a fait sentir Jésus comme un étranger. Il a été, dans un sens, exilé au bout de la terre, chassé par son peuple. Cette prière du Psaume 61, nous pouvons donc très bien l’entendre de la bouche de Jésus-Christ pendant son séjour terrestre marqué de tant d’épreuves. Le rocher qu’il a demandé est la résurrection. Il s’est confié d’une foi pleine en son Dieu.
5. Notre prière←⤒🔗
Cette prière est aussi la prière du chrétien durant son exil terrestre. C’est une prière qui traduit notre propre espérance. Augustin a donné le titre suivant à ce Psaume 61 : « L’Église crie des confins de la terre. » Il dit :
« Puisque nous sommes membres du Christ et établis dans son corps, comme il nous a lui-même demandé de le croire, c’est notre propre voix, et non une voix étrangère, que nous devons entendre dans ce Psaume. C’est l’unité de l’Église qui parle comme par la bouche d’un individu. Dans le Christ, nous sommes tous un seul homme dont la tête est dans le ciel, dont les membres peinent encore sur la terre. C’est parce que nous sommes en Jésus-Christ que nous pouvons faire nôtre cette prière. »
Nous pouvons faire nôtre cette prière!
Dans le cours de notre vie, il y a souvent de gros nuages gris qui viennent couvrir le ciel de nos cœurs et assombrir notre existence. Il y a des pluies de troubles au pluriel, des tempêtes de persécutions, des déluges de tentations sataniques, des tsunamis de déceptions de toutes sortes. Mais de toutes nos détresses, le Seigneur nous délivre et mène tout à bonne fin pour nous. Dans un des plus beaux textes de la Bible, en 2 Samuel 22, David écrit : « C’est Dieu qui est ma puissante forteresse et qui prépare parfaitement mon chemin » (2 S 22.33). « Il prépare parfaitement mon chemin. » Il dégage la route devant moi, il enlève les obstacles.
Dans notre Psaume 61, David écrit au verset 6 : « Car toi, ô Dieu! tu écoutes mes vœux, tu me donnes l’héritage de ceux qui craignent ton nom. » Cet héritage est quelque chose de plus solide et de plus durable que la prospérité imaginaire des succès humains sans Dieu. Ceux qui vivent dans la crainte de Dieu ont le privilège de se réjouir éternellement dans le Seigneur. C’est un héritage permanent de bonheur. L’héritage, c’est le privilège d’avoir Dieu lui-même pour rocher, refuge, tour forte, demeure hospitalière.
Lorsque David a été chassé de Jérusalem, voici ce qu’il a dit : « Ils me chassent aujourd’hui pour me détacher de l’héritage de l’Éternel, ce qui revient à dire : Va rendre un culte à d’autres dieux! » (1 S 26.19). Mais David est resté attaché au Seigneur par la foi, et ici dans ce verset 6, il se réjouit de ce que Dieu lui donne l’héritage de ceux qui craignent son nom.
Dans le Nouveau Testament, notre Sauveur a dit : « Venez, vous qui êtes bénis de mon Père; recevez en héritage le royaume qui vous a été préparé dès la fondation du monde » (Mt 25.34). Paul écrit aux Colossiens : « Rendez grâces au Père qui vous a rendus capables d’avoir part à l’héritage des saints dans la lumière » (Col 1.12). Rendez grâces!
Écoutez bien les versets 7 et 8 :
« Ajoute des jours aux jours du roi; que ses années se prolongent de génération en génération! Qu’il siège pour toujours devant Dieu! Fais que ta bienveillance et ta vérité veillent sur lui! »
Le roi était au centre de l’ordre social en Israël. La stabilité de cet office affectait la stabilité de tout Israël. Le roi terrestre préfigurait le Roi céleste, Jésus-Christ. Quand Jésus est venu, il a annoncé la bonne nouvelle du Royaume des cieux. Jésus est le Roi qui siège pour toujours. La bienveillance et la vérité sont comme les gardes du corps du trône royal. Nous avons tous besoin de cette même escorte : la bienveillance et la vérité.
Ceci nous amène à la grande finale au verset 9 : « Oui, je psalmodierai sans cesse en l’honneur de ton nom, en accomplissant mes vœux jour après jour! » Sous la pression de calamités, David s’est appliqué à chercher le secours du Seigneur; maintenant délivré, il s’applique à démontrer au Seigneur combien il est reconnaissant pour ses délivrances. Il exprime sa résolution de persévérer dans la célébration constante des louanges du Seigneur. Si nous sautons de joie quand Dieu nous exauce, ne boitons pas quand c’est le temps de le louer. Les élus prient quand ils sont dans le besoin. Dieu les écoute et les exauce. Et eux louent le Seigneur. « Oui, je psalmodierai sans cesse en l’honneur de ton nom! »
J’aimerais maintenant m’adresser plus spécialement à quiconque écoute cette prédication, mais ne fait pas encore partie de la famille de Dieu. En rejetant Dieu et en le fuyant, on se condamne à l’exil spirituel, loin de notre vraie demeure familiale. Les sociétés occidentales ont largement tourné le dos à Dieu en considérant qu’il n’est plus pertinent pour leur culture; vous avez peut-être été entraînés dans cette vague de non-foi.
Si c’est votre cas, vous n’avez pas la paix, et vous ne l’aurez pas tant que vous resterez dans cette condition. Impossible de trouver la paix loin de Dieu. Impossible! Et il y a ce coronavirus qui nous menace. Vous savez probablement maintenant que le mot corona est un mot latin qui signifie couronne. Une couronne symbolise souvent le pouvoir et l’autorité. Il faut reconnaître que ce coronavirus a un pouvoir colossal sur nous, les humains. Il est invisible à l’œil nu, mais il suffit de penser à l’impact qu’il a sur des millions d’entre nous, pour ne pas dire des milliards. Le mot virus fait régner la terreur dans le cœur de la plupart des gens. Les virus peuvent faire des ravages.
L’espoir et la paix résident uniquement dans une autre couronne : la couronne d’épines que l’on a fait porter à Jésus de force. Jésus est venu délivrer les élus de quelque chose de bien pire que le coronavirus : il est venu délivrer son peuple du péché. Il est le seul remède pour les pécheurs que nous sommes. Quiconque croit en Jésus-Christ peut parler d’espoir avec assurance et ressentir la paix même dans un monde incertain, un monde au sein duquel l’ombre de la mort se fait plus menaçante que jamais. Le Roi des rois est venu ôter nos péchés et nous réconcilier avec Dieu!
Le salut est plus haut que nous. Impossible de l’atteindre par nous-mêmes, il faut crier : « Seigneur, conduis-moi sur le rocher trop élevé pour moi! Fais pour moi ce qui est au-delà de moi. » Dieu peut délivrer. Dieu aime délivrer. Dieu délivre! La Bible répète : « Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé » (Ac 16.31; Mc 16.16). « Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, celui qui ne croira pas sera condamné » (Mc 16.16). C’est la Parole de Dieu qui le dit.
La paix dans la pandémie? Elle se trouve uniquement en Dieu, par Jésus-Christ; la question qui se pose à nous tous est la suivante : lui ferons-nous assez confiance? Amen!