Cet article a pour sujet la compréhension que l'islam se fait de Jésus. Les musulmans nient sa filiation divine (Fils de Dieu), sa divinité, sa crucifixion et son sacrifice pour l'expiation des péchés.

Source: Connaissance de l'islam. 6 pages.

Connaissance de l'islam - La relation de Jésus avec Dieu

  1. Le refus de la filiation et de l’incarnation
  2. Le refus de la crucifixion

1. Le refus de la filiation et de l’incarnation🔗

L’image que Mahomet s’est faite de Jésus ne provient pas de l’Église officielle, mais plutôt des contacts qu’il a eus avec des chrétiens issus de milieux hérétiques ou schismatiques.

C’est au milieu de la seconde période mecquoise qu’il est pour la première fois question du christianisme. On raconte alors la naissance de Jean Baptiste, plus loin celle de Jésus, naissance miraculeuse où un ruisseau jaillit aux pieds de la vierge Marie, des dattes qui tombent d’un palmier et finalement la première prédication de Jésus qui atteste sa mission divine dès la crèche. Marie n’est pas devenue enceinte d’un homme, mais de « notre esprit »… Dès sa naissance, les signes divins se précisent. Jésus parle dès le berceau et atteste qu’il est serviteur de Dieu, qu’il amène un livre et qu’il est prophète. Interrogé, il répond qu’il lui a été commandé de vivre une vie pieuse, de faire la prière et l’aumône. Et tout de suite, nous le voyons prêcher contre le polythéisme… L’Ayah 35 attire encore l’attention sur le fait que Jésus est appelé « fils de Marie », titre qui apparaît 23 fois dans le Coran. Ce titre qui apparaît une seule fois dans le Nouveau Testament (Mc 6.3) n’a pas été accepté en général par les chrétiens. Les monophysites avaient ce nom en horreur, car il reviendrait à nier la filiation divine de Jésus. Ce nom est même rare dans les œuvres apocryphes et hérétiques. Dans l’Évangile arabe de l’Enfance, nous rencontrons cinq fois cette expression et l’original syriaque qui était très en vogue parmi les nestoriens la mentionne même quinze fois. Mais les nestoriens n’étaient pas les seuls à appeler Jésus « fils de Marie »…

Les conclusions sur cette période mecquoise se résument en quatre points :

  1. Tout au long de cette période, l’influence du judaïsme talmudique est très forte. Mahomet emprunte de nombreux personnages à l’Ancien Testament et s’inspire de la tradition judaïque.
  2. Vers le milieu de cette période, il commence à s’intéresser aux chrétiens. Il ne les mentionne pas en tant que tel, mais il les a rencontrés. Il ne connaît que quatre personnages du Nouveau Testament : Zacharie, Jean, Marie et Jésus.
  3. Mahomet interprète le christianisme à partir d’une optique judaïque. Il avertit les chrétiens contre heur hérésie d’associer Jésus à Dieu.
  4. Mahomet commence à s’intéresser aux chrétiens, il cherche à les rencontrer, il accepte Jésus comme prophète, ce qui aura comme résultat qu’il ne deviendra jamais juif.

La grande doctrine chrétienne de la filiation divine de Jésus est donc ouvertement niée par le prophète. Allah n’a pas d’enfant. Jésus n’est pas le Fils, mais seulement un serviteur et une pure créature. Il interprète l’appellation de Fils dans le sens que Dieu aurait engendré Jésus avec une femme. Ce malentendu montre que les connaissances théologiques qu’il a puisées auprès des chrétiens hérétiques étaient superficielles, voire erronées. Il combattait la foi chrétienne en combattant en réalité une hérésie. Nous ne prétendrons pas qu’il aurait admis la nature divine de Jésus s’il en avait eu connaissance, car le Coran affirme que Dieu est seul et unique. Allah est seul. Personne n’est égal à lui, ce qui s’oppose à la formulation nicéenne, « l’homoousie » de Jésus-Christ, qui est engendré, mais non créé. La négation de la filiation de Jésus amène inévitablement la négation de la divinité de Jésus. Ces deux malentendus relatifs à la filiation et la divinité de Jésus entraînent par conséquent le rejet de la Trinité.

Selon Carp, que nous suivons ici, les textes coraniques qui attaquent la croyance en une trinité divine sont de deux catégories : les uns opposent l’unicité de Dieu à une triade dont le sens n’est pas précisé, les autres attribuent aux chrétiens la croyance que Jésus et Marie sont deux autres dieux, à côté d’Allah, et s’insurgent contre cette idée. Partout, Mahomet manifeste qu’il n’a jamais compris le dogme chrétien et il semble qu’il se soit plutôt inspiré de son arrière-plan païen qui accordait une grande place à la triade de divinités, avec un Dieu suprême et deux dieux inférieurs, qui formaient souvent une famille… De plus, Mahomet pensait que la triade chrétienne était composée de Dieu (le nom « Père » est toujours absent), Jésus et Marie… Mahomet a connu la triade Père, Fils, Saint-Esprit, mais aurait conçu le Saint-Esprit comme un être féminin en l’identifiant avec la mère de Jésus. Carp cite Sweetman : Il existe plusieurs raisons pour lesquelles Mahomet a pu identifier Marie avec le Saint-Esprit. Puisque le mot « ruh » (esprit) en syriaque est féminin, il y a confusion avec la vierge.

Aux yeux des musulmans, Jésus reste donc un très grand prophète, en réalité le plus grand à l’exception de Mahomet venu le remplacer. Le Coran admet la naissance virginale de Jésus et les miracles accomplis durant son enfance, ainsi que la manière dont il devint l’apôtre (« rasul ») de Dieu. Il guérit des malades, purifia des lépreux, redonna la vue à des aveugles, ressuscita des morts, ramena des cieux une table garnie de mets, bien que le Coran n’offre pas de récits détaillés de ces miracles (sourate 5.110,116).

Dans le Coran, Jésus est appelé le Messie, la Parole de Dieu et un Esprit de Dieu, mais jamais Fils de Dieu, terme qui est généralement compris en un sens physique; c’est pourquoi il n’est pas adoré comme Dieu (sourate 4.169). Jésus ne commit jamais de péché et n’implora pas le pardon de Dieu comme d’autres prophètes. Jésus sera illustre dans le monde présent et dans celui à venir, l’un de ceux qui auront un accès libre auprès de Dieu (sourate 3.40). Aucun autre prophète, pas même Mahomet, n’est aussi loué dans le Coran que Jésus-Christ. Il renforce cette dignité sans pareille en attribuant au fils de Marie toute une série de miracles tirés des Évangiles canoniques et apocryphes et, parmi ces derniers, principalement les Évangiles de l’Enfance. Jésus seul est né d’une vierge. Jésus et sa mère sont les seuls êtres humains, dans le Coran, protégés dès leur naissance contre le démon. Dès sa naissance, Jésus parle comme un adulte, donne à Marie des conseils, des ordres, admoneste les juifs ennemis de Marie. Il se déclare « nabi ». Il est pur, non-violent, saint, béni de Dieu. À la demande des apôtres, il fit descendre du ciel une table garnie. Il créa un oiseau avec de l’argile sur lequel il souffla pour lui donner vie. Aucun autre prophète n’a fait preuve de tels pouvoirs surhumains. Mahomet, quant à lui, ne s’est jamais considéré autrement que l’égal d’autres humains.

On comprend mieux maintenant qu’il soit impossible à l’islam d’envisager en Jésus une personne de la Trinité divine et de prendre en considération le dogme de la Trinité.

Nous avons affirmé notre foi au Dieu trinitaire, Père, Fils et Saint-Esprit. Jésus est le Fils unique de Dieu, il est un avec le Père. Lorsque le chrétien déclare Jésus Fils de Dieu, le musulman répond avec horreur : Pensez-vous que Dieu eut une femme pour donner naissance à une progéniture? (sourate 2.110). Même lorsqu’on lui explique que la filiation du Christ est spirituelle et non physique, que depuis toute éternité il est le Fils de Dieu, le musulman ne sera pas convaincu. Bien entendu, si Jésus n’est pas le Fils de Dieu, Dieu n’est pas non plus son Père, tel que nous le révèle l’Évangile.

Le musulman croit à la naissance virginale de Jésus, mais ceci ne fait pas de lui le Fils de Dieu. Il a simplement été créé par Dieu dans le sein de Marie sans le concours d’un progéniteur humain, de la même façon qu’Adam avait été créé à partir de la terre, n’ayant connu ni père ni mère.

Jésus est effectivement honoré par les musulmans, mais ils croient que quelqu’un de plus honorable que lui devait venir et que Jésus devait lui abandonner son siège élevé. C’est ainsi qu’entre le Christ de la Bible et celui du Coran, il existe un très grand abîme. « Qui dites-vous que je suis? », demande Jésus. « Tu es l’un des grands prophètes », répond le musulman. Non, « tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant », dit Pierre et tous ceux à qui Dieu a révélé la vérité (Mt 16.16).

L’islam ignore l’étendue de l’amour de Dieu et refuse de croire qu’il a pu aimer les pécheurs au point de se sacrifier pour leur salut. Cependant, si Jésus n’est pas véritablement un avec Dieu et s’il n’est pas mort, il n’y a pas de sacrifice adéquat pour l’expiation des offenses, et les pécheurs n’ont point de Sauveur. Ils restent pour toujours esclaves de leurs péchés. De même, s’il n’y a pas eu de résurrection corporelle, il n’y a point de Pâques ni de victoire sur la mort. Les musulmans eux-mêmes ne peuvent pas posséder l’assurance du pardon, de la vie éternelle et de la communion avec Dieu. La mort n’aura pas perdu son aiguillon ni la tombe sa victoire. Quel besoin auraient-ils de connaître et de croire au message de la croix et à celui du tombeau vide? Ils croient que Jésus reviendra un jour du ciel pour punir les païens, les juifs et les chrétiens pour n’avoir pas accepté Mahomet, le dernier et plus grand prophète de Dieu. Lorsque Jésus reviendra sur terre, il établira l’islam comme la vraie religion universelle.

Combien différentes sont les conceptions musulmanes de Jésus-Christ et celle révélée dans la Bible! Le Coran refuse l’incarnation du Fils de Dieu. Le dogme essentiel du prophète est l’unicité de Dieu : celui-ci n’a pas d’enfant. Dès le début de sa prédication dans sa période mecquoise, Mahomet est catégorique dans la négation de l’incarnation. Cette négation s’adressait d’abord aux bourgeois polythéistes de La Mecque; un peu plus tard, il la précisa contre les chrétiens : « Vous avancez une chose abominable. » Et sur la fin de sa vie terminant la période médinoise, le prophète deviendra encore plus violent :

« Les chrétiens ont dit : le Messie est le Fils de Dieu. Que Dieu les tue! Ils sont tellement stupides! Ceux qui disent que Dieu est le Messie, fils de Marie, sont impies. Le Messie, fils de Marie, n’est qu’un prophète. Et Jésus lui-même, expose Mahomet, s’est distingué de Dieu. Le Messie a dit : Ô fils d’Israël, adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur. Les partisans de la doctrine chrétienne de l’incarnation sont par conséquent condamnés à l’enfer. »

2. Le refus de la crucifixion🔗

C’est dans cet effort mal orienté pour honorer Jésus que le Coran affirme emphatiquement que les juifs ne l’ont pas crucifié. Il les blâme d’avoir déclaré qu’ils ont tué le Messie, Jésus, le fils de Marie, un apôtre de Dieu. Pour Carp, concernant la mort de Jésus, des affirmations divergentes, sinon franchement contradictoires, subsistent dans le Coran.

Selon l’interprétation courante de ce passage du Coran, les ennemis de Jésus étaient sur le point de le crucifier, mais Dieu par miracle l’en délivra. Il fit intervenir une autre personne qui, par erreur, fut crucifiée à sa place. Jésus fut enlevé au ciel, où il se trouve actuellement et d’où il reviendra sur la terre.

Les origines de la conception d’une telle substitution, écrit Carp, se trouvent dans les milieux chrétiens docètes et gnostiques. Carp cite François Nau1 :

« Le Coran est un fidèle écho de ces paroles nestoriennes, et lorsqu’il écrit que le Christ n’est pas mort, mais qu’un autre est mort à sa place, nous verrions là volontiers un prolongement des phantasiastes, nombreux dans le sud de l’Arabie et en Éthiopie au sixième siècle. »

Mais, ajoute de son côté Carp, ceci n’explique pas encore pourquoi le prophète de l’islam ne pouvait pas croire à la mort de Jésus-Christ. Shedd avance deux raisons : d’abord, dans le Coran, les prophètes sont représentés comme persécutés par leur peuple, mais délivrés par Dieu. L’autre raison est que les juifs disaient avoir tué Jésus et, au moment de la rédaction de la quatrième sourate, Mahomet se disputa avec les juifs de Médine. Smith, cité par Carp, va dans le même sens : Pendant la période médinoise, Mahomet s’est rendu compte des points de vue différents concernant la mort de Jésus, et la raison pour laquelle il a adopté la position docétiste a été fournie par les juifs de Médine.

« De toute cette christologie que nous venons d’évoquer, il va de soi que la rédemption par la mort de Jésus est niée, ou ignorée, plutôt que combattue directement. Le Christ n’occupe plus la position centrale et la fonction unique dans l’histoire du salut. En étudiant le monachisme et la piété des Églises syriennes, où les moines vivaient dans une peur perpétuelle de l’enfer, se torturant pour fuir les punitions futures, Andrae suggère que l’absence de la rédemption dans le Coran provient du fait de l’absence de la notion de la grâce et du pardon des péchés dans les Églises chrétiennes : “Il n’existe peut-être pas une autre forme de christianisme dans laquelle l’idée évangélique du pardon des péchés et de la filialité [sic] divine ait été aussi complètement effacée que dans cette religion de moines syriens. L’homme pieux doit mériter son pardon par ses propres forces, par une repentance de toute la vie, par les macérations qu’il s’inflige lui-même.”
La peur du jour du jugement est la motivation directe des bonnes œuvres, raisonnement caractéristique pour les Syriens comme pour le Coran. Ainsi, il est clair que la christologie coranique s’est développée au fur et à mesure des contacts avec les chrétiens de plusieurs groupes schismatiques, notamment les nestoriens et les monophysites. Mais Mahomet n’a jamais adopté une christologie cohérente de l’un de ces groupes : il accepte certains traits et en rejette d’autres. En général, nous trouvons dans le Coran une christologie beaucoup plus proche des nestoriens que des monophysites, mais c’est probablement de ces derniers qu’il a reçu ses informations provenant d’évangiles apocryphes, ainsi que sa doctrine docétiste.2 »

Mahomet s’est assimilé lui-même aux prophètes en se considérant comme un envoyé (« rasul ») et un annonciateur (« nabi ») de la parole de Dieu, la Bonne Nouvelle. Et comme cette révélation mahométane est complète, la lignée prophétique est close; les prophètes antérieurs, dont Jésus fait partie, ont annoncé la Torah et l’Évangile, messages véridiques, mais le Coran perfectionne et termine l’annonce de la parole divine aux hommes. Ainsi Mahomet est le sceau des prophètes. Mahomet attaque à la fois les juifs et les chrétiens, il constate que les juifs ont voulu faire mourir Jésus, mais il ne peut admettre que Dieu ait abandonné l’un de ses prophètes. Le Coran déclare : Les fils d’Israël machinèrent (contre Jésus), mais Dieu machina aussi contre eux; il est le meilleur parmi ceux qui machinent. Mahomet est plus dur encore envers les juifs en transcrivant la parole d’Allah :

« Nous les avons maudits à cause de leur incrédulité, pour avoir proféré contre Marie une immense calomnie et parce qu’ils ont dit : Nous avons tué le Messie, Jésus, fils de Marie, le prophète de Dieu. Pourtant, ils ne l’ont pas tué, ils ne l’ont pas crucifié, ce n’est qu’une apparence qu’ils en ont eu. La tentative de crucifixion fut réelle, mais Jésus y échappa. »

La suite du texte coranique est un peu plus explicite :

« Ceux qui s’opposent à son égard sont dans le doute. Ils n’en ont pas une connaissance certaine. Ils ne suivent que des conjectures, mais certainement ils n’ont pas tué Jésus. Au contraire, Dieu l’a élevé vers lui. »

Il est possible que Mahomet ait eu connaissance des idées docètes et des divergences existant entre les docétistes. En effet, il a bien vu que certains chrétiens restaient dans le doute à propos de la crucifixion. De toute façon, Mahomet ne croit pas à cette dernière, indigne d’un prophète, illogique à la limite en postulant un abandon du prophète par Dieu. Dans ces conditions, l’islam ne pouvait admettre le dogme de la rédemption du genre humain par la passion de Jésus; de fait, le Coran ne parle jamais de ce rachat, d’autant plus qu’il ne parle pas non plus de péché originel. Nos premiers parents désobéirent à Dieu, certes, et pour cela ils furent chassés du jardin d’Eden; mais Adam se repentit et fut pardonné. Pour l’islam, le péché est individuel, c’est le fait, pour un être humain, de s’écarter de la voie que Dieu a révélée par ses prophètes et c’est de ce fait que, dès la génération suivant Adam, les hommes sont devenus « ennemis les uns des autres », les infidèles étant opposés aux croyants, sans toutefois impliquer une malédiction originelle générale.

La mission de Jésus s’intègre dans celle des autres prophètes. Mais comme il est l’avant-dernier, son rôle consista à rectifier la Torah par l’Évangile, « qui répand lumière et prodigue avertissement »; et de l’enseignement évangélique, Mahomet extrait au moins l’essentiel de la parabole du semeur et du bon grain; il a certainement entendu lui-même cette parabole, car la façon dont il l’expose suit de près le texte de Marc 4. Le prophète avait repris cet enseignement à l’intention des Mecquois leur donnant en exemple la personne de Jésus; devant l’échec de cette tentative, il insista de plus en plus, pendant sa période médinoise, sur Jésus; c’est alors qu’il précisa que l’Esprit de Dieu fut insufflé dans Jésus dès sa naissance. Cette prédication prenait d’autant plus de force qu’à Médine le prophète s’opposait particulièrement aux juifs.

En magnifiant ainsi la personne et la mission de Jésus, Mahomet renforçait la portée de son propre enseignement : le Coran ne fait que compléter l’Évangile et la Torah, tout en rectifiant ce que le dernier des prophètes estime être les opinions erronées des juifs et des chrétiens. Jésus aurait donc annoncé la révélation coranique de Mahomet, et tous deux élargissent leur message à l’humanité tout entière, englobant la communauté universelle de Dieu. Après le prophète, la volonté de Dieu se trouve révélée dans son intégrité définitive; rien n’y sera plus ajouté jusqu’au jugement dernier.

Notes

1. É. Carp, L’influence des Églises chrétiennes en Arabie sur la naissance de l’islam, Mémoire, Aix-en-Provence, p. 143 ss.

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