Des scientifiques découvrent un monde du passé
Des scientifiques découvrent un monde du passé
Des scientifiques ont découvert un endroit qui a peut-être été un ancien lieu de rêve pour passer des vacances au chaud, avec un océan dont la température moyenne atteignait les 24 °C. Voilà un océan bien chaud! À quel endroit? En plein milieu de l’Arctique. Plusieurs géologues ont récemment extrait une carotte de sédiment du fond de l’océan Arctique et y ont découvert un monde disparu qui ressemblait à une serre. Personne ne s’attendait à trouver des indications attestant des températures suffisamment élevées pour faire suer le père Noël.
Selon Jan Backman, un géologue marin de l’Université de Stockholm, en Suède, « c’est une très, très grande surprise ». La découverte suggère qu’à une certaine époque, il y avait très peu de différence entre le climat équatorial et le climat arctique. Certains scientifiques croient que le climat ancien était causé par un facteur planétaire tel que des concentrations plus élevées que celles d’aujourd’hui des gaz à effet de serre et ce, produits naturellement. Ces scientifiques estiment que des niveaux très élevés de dioxyde de carbone agissant comme gaz à effet de serre étaient responsables de ce climat chaud.
L’effet de serre tire son nom du phénomène observé dans une serre où l’air à l’intérieur est plus chaud que l’air à l’extérieur à cause des carreaux de verre qui retiennent la chaleur. C’est un peu ce qui arrive lorsque vous montez dans votre voiture qui est restée stationnée pendant un certain temps au soleil. Les gaz à effet de serre dans notre atmosphère captent la chaleur du soleil et gardent la planète assez chaude. Si notre atmosphère n’avait pas ces gaz, la terre serait comme la lune qui devient extrêmement chaude le jour et extrêmement froide la nuit.
Lorsque nous entendons « effet de serre », nous avons automatiquement le réflexe de penser au dioxyde de carbone. Le dioxyde de carbone n’est cependant pas le seul gaz à effet de serre qui retient efficacement la chaleur. Le méthane et la vapeur d’eau sont également de bons capteurs de chaleur. L’étude sur le climat arctique suggère aussi que des cristaux de glace présents dans l’atmosphère terrestre pourraient avoir contribué à donner un climat plus chaud que maintenant1.
De quelle manière le Nord au doux climat est-il devenu l’endroit froid et blanc qu’il est aujourd’hui? Certains suggèrent qu’une diminution des gaz à effet de serre aurait produit un effet refroidissant aux pôles. Les modèles climatiques informatisés, cités dans Nature, sont toutefois incapables d’expliquer comment le changement aurait pu se produire, même sur une période de millions d’années2.
Une particularité intéressante des études actuelles sur le climat arctique ancien (basées sur le contenu des carottes de sédiment prélevées au fond de l’océan) est qu’une grande partie du dépôt contient des restes abondants de la fougère Azolla qu’on retrouve dans les eaux douces tropicales. Mais que faisait donc cette fougère dans l’océan Arctique? Apparemment, il y avait à cette époque un excès d’apport d’eau douce par rapport à l’évaporation, suffisamment pour diluer considérablement le contenu salé de la mer et permettre à cette Azolla de croître3. Hmm…, beaucoup de pluie, assez pour changer la mer en eau douce. Comme c’est étrange. Y a-t-il des explications à ces observations? Il y en a certainement.
Certains scientifiques créationnistes croient que, dans le passé, la terre était très différente. Après tout, le dioxyde de carbone n’a peut-être pas été le gaz à effet de serre responsable de ces températures douces.
Selon l’interprétation de certains, Genèse 1.6-8 nous parlerait d’une voûte de vapeur d’eau qui aurait encerclé la terre. Cette voûte très élevée dans l’atmosphère terrestre avait probablement une épaisseur de moins de 15 cm, mais c’était suffisant pour créer le climat tropical qui prévalait sur terre au début. Au moment du déluge, cette voûte s’est résorbée, fournissant une partie de l’eau du déluge. Quinze centimètres de vapeur d’eau n’auraient toutefois pas suffi à produire l’immense quantité d’eau qui a englouti la terre. La majeure partie des eaux du déluge provenait probablement de vastes réservoirs souterrains (voir Gn 7.11).
Il se pourrait donc que ce soit la résorption de la voûte de vapeur qui a transformé la serre chaude de l’Arctique en glacière. La suggestion actuelle disant que des cristaux de glace dans l’atmosphère auraient pu contribuer au réchauffement fait certainement penser à une voûte de vapeur. Cela pourrait corroborer une telle idée.
D’autres scientifiques créationnistes se demandent si autant d’eau au-dessus de l’atmosphère n’aurait pas réchauffé le climat à des températures fatales pour la vie. Certains de ces scientifiques citent des études portant sur des modèles informatisés qui suggèrent qu’une évaporation massive venant de la surface de l’océan après le déluge aurait pu produire le refroidissement des pôles. Cela aurait provoqué des chutes de neige à ces endroits et aurait plongé le monde dans une ère glaciaire.
Ainsi, tandis que les modèles informatisés courants sont incapables d’expliquer ces observations inattendues de l’Arctique canadien, les modèles créationnistes sont en mesure de rendre compte de conditions climatiques chaudes avant le déluge et expliquent comment le climat aurait pu changer rapidement.
L’objectif des scientifiques créationnistes a toujours été de découvrir comment la nature, telle que nous la voyons aujourd’hui, porte la marque d’événements passés décrits dans la Bible. Voilà un excellent exemple d’une telle approche.
Notes
1. Nature, 1er juin 2006, p. 580 et 610.
2. Nature, p. 612.
3. Nature, p. 580 et 606.