L'enseignement sectaire
L'enseignement sectaire
- Les sectes et leurs fondateurs
- Les nouvelles révélations
- Une fausse assurance du salut
- Une espérance non fondée
- Un messianisme trompeur
- La duplicité doctrinale et une théologie instable
- La réfutation et la répudiation de la foi orthodoxe
- Une christologie adultérée
- L’interprétation arbitraire des vérités bibliques
- Le syncrétisme religieux, une doctrine de contradiction
- La fausse prophétie
1. Les sectes et leurs fondateurs⤒🔗
Disons d’emblée que la différence entre l’Église et la secte n’est pas simplement de dimension, elle est de nature et de contenu de leurs enseignements respectifs. La première s’attache à l’Écriture comme à la source de toute révélation et comme au fondement de sa foi, de son espérance, de son amour; l’autre s’appuie sur une tradition humaine sans aucune assurance d’authenticité. La première vit dans la lumière, la seconde se cache et se complaît dans les ténèbres; l’une cherche à discerner ce qu’est la volonté du Seigneur et à vivre de la vérité, l’autre s’adonne à la propagation des mensonges et à imposer ses desseins pernicieux.
Les fondateurs et conducteurs des sectes « préfèrent les ténèbres à la lumière » parce que leurs œuvres sont mauvaises (Jn 3.19). Ils souffrent d’une immaturité spirituelle, car ils se sont égarés de la vérité, ils ont renié la source de la vie, du pain céleste, de la voie et de la vérité. Leur âme en disette, leur esprit en confusion, confrontés à la vérité biblique en tant que message salutaire, ils accusent aussitôt leur ruine spirituelle.
« C’est pour la liberté que Christ nous a libérés. Demeurez donc fermes et ne vous remettez pas de nouveau sous le joug de l’esclavage » (Ga 5.1).
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde, et non selon Christ » (Col 2.8).
Les fondateurs des sectes souffrent d’un complexe d’insuffisance intellectuelle et de logique.
« Car notre sujet de gloire, c’est le témoignage de notre conscience que nous nous sommes conduits dans le monde, et surtout à votre égard, avec une sainteté et une sincérité qui viennent de Dieu, non pas avec une sagesse charnelle, mais avec la grâce de Dieu » (2 Co 1.12). « Toutefois, de même que le serpent séduisit Ève par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne s’écartent de la simplicité et de la pureté à l’égard du Christ » (2 Co 11.3-4).
Chaque fondateur de secte déclare que des révélations originales et exceptionnelles, avant leur propre apparition, étaient voilées et secrètes, mais sont actuellement mises en plein jour.
Dans ce qui suit, nous établirons une liste, sans doute non exhaustive, de tout ce qui fait de la secte, de toutes les sectes, un mouvement « religieux » et un système doctrinal, ou encore une organisation communautaire, totalement opposés aux données bibliques.
2. Les nouvelles révélations←⤒🔗
Chaque secte possède sa littérature « inspirée ». Elle y puise tout son savoir essentiel à usage d’endoctrinement; elle est sa principale source frauduleuse de son enseignement. Elle prétendra dépasser, en réalité passer outre, l’Écriture sainte et la règle apostolique. L’Écriture sainte sera considérée comme étant inférieure à sa littérature, qui ne mérite pas d’être appelée inspirée de Dieu. Ainsi, le livre du mormon est prétendument supérieur à la Bible! Pour les Églises des saints des derniers jours (mormons), l’Écriture est Parole de Dieu à condition d’être interprétée « correctement » par la secte. Toujours selon elle, l’apostolat de l’interprétation aurait été confié à Joseph Smith, son fondateur.
De telles croyances permettent de lancer contre la Bible des accusations d’inauthenticité et de fraude. De la même manière, la Science dite chrétienne et les témoins de Jéhovah estiment que des vérités et des révélations nouvelles sont absentes de la Bible. Par conséquent, celle-ci n’est pas inspirée par Dieu. Selon la Science chrétienne, la Bible serait corrompue, elle ne serait qu’un recueil de documents partiels et incomplets, inférieure à l’ouvrage de Mary Baker Eddy, Science et santé ou La Clé des Écritures. Bien qu’on admette que l’Écriture sainte expose la foi du christianisme orthodoxe, on s’obstine néanmoins à maintenir sa propre interprétation de celle-ci qui, seule, l’analyse de manière fidèle et correcte. L’interprétation chrétienne serait incomplète. C’est sur ce thème favori qu’on s’appuie pour déclarer la nécessité de révélations nouvelles, en vue de mieux comprendre la vérité et d’en vivre.
« Je possède une vérité qui à ce jour est restée secrète chez les fondateurs des religions et à l’humanité tout entière, mais révélée seulement à moi dans une vision particulière », déclare le fondateur visionnaire. Impossible de rencontrer une secte dont le fondateur n’a pas eu une révélation mystérieuse (ou plutôt son illusion trompeuse). C’est dans un état d’esprit égaré que le sujet est soumis à la tromperie d’une révélation prétendument divine qui vient en réalité du prince des ténèbres.
Saint Paul écrivait aux Philippiens : « Et même je considère tout comme une perte à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ » (Ph 3.8).
Celui qui déclare avoir découvert un nouveau secret ou avoir eu une nouvelle vision hors du Christ et de l’optique des Écritures est un faux prophète. Ces méthodes ne pourraient jamais persuader quiconque à chercher la vérité par un raisonnement sain et objectif.
De très nombreux Occidentaux se mettent en pèlerinage vers l’Inde pour puiser à la source de ces gourous et bénéficier de leurs nouvelles révélations; rentrés au pays, ils corrompent l’esprit des innocents et jettent la confusion dans les cœurs des simples. La sorcellerie fait des progrès vertigineux, car le sorcier annonce qu’il lui a été confié un secret pour le révéler aux masses. Il promet le succès, une santé robuste, une victoire sur toutes les difficultés, une existence à l’abri de l’épreuve. Des multitudes se ruent vers lui, mais il faut préciser que, pour obtenir ces bénéfices-là, l’on doit payer au grand bienfaiteur des sommes substantielles. Il va sans dire qu’il faut s’acquitter d’une somme coquette pour obtenir non certes l’objet, mais des promesses mirobolantes et sans objet des lèvres du visionnaire philanthrope.
La secte, toute secte, manque de la logique la plus élémentaire. Elle ne pose pas de regard objectif pour observer les faits et les examiner de manière rigoureuse. Son credo ne supporte pas l’épreuve de la pensée, d’une évolution historique, ni du temps; elle n’est pas capable de résister aux diverses et multiples expériences de l’existence ordinaire.
La Bible résiste parfaitement au passage du temps et aux événements historiques, à tous les bouleversements du temps et des expériences humaines. Elle reste pour nous un château fort dans lequel s’abrite et se défend l’espérance, la foi et l’attente de la vie éternelle. Elle est, comme son Auteur, la même hier, aujourd’hui et éternellement. Tout en doutant et même niant ouvertement l’autorité suprême des saintes Écritures, la secte affirme péremptoirement que l’Église chrétienne comprend mal sa Bible et qu’elle ignore que celle-ci soit d’origine et de nature telles qu’elle aurait puisé ses vérités dans le paganisme.
Ainsi, Herbert Armstrong de Pasadena, en Californie, aurait découvert dans sa recherche biblique que celle-ci et toute la doctrine biblique plongent ses racines dans un sol païen! Il était convaincu que les chrétiens, qui possèdent la Bible comme l’ancre même de leur autorité, dévient par rapport à elle et, pour finir, se perdent dans le dédale d’interprétations spécieuses.
Le fondateur de la secte estime qu’il est au-dessus de tout soupçon, persuadé comme il est qu’à l’occasion Dieu lui accorde de nouvelles révélations. Il lira Hébreux 1.1-3 en en travestissant le fond et la forme : Sûrement, Dieu a de plusieurs manières jadis parlé aux pères par l’intermédiaire des prophètes, mais ces derniers temps il a parlé par mon canal, non celui du Fils, car moi, fondateur de la secte, je suis établi héritier de toutes choses, c’est par moi que le monde a été créé; moi, fondateur, je suis lumière de la gloire et c’est par la force de ma parole que s’accomplissent toutes choses et s’effacent vos péchés. Moi-même je suis assis dans les hauteurs dans la gloire de la grandeur.
Ce qui précède n’est certes qu’une paraphrase, mais l’esprit qui se cache derrière une telle pensée, même hypothétique, est à coup sûr un esprit blasphématoire.
Tel gourou indien, devant plus de 30 000 auditeurs, ses adeptes admirateurs et ses sympathisants, déclarait durant une visite aux États-Unis (à Houston, dans le Texas) : « Je suis la dernière et la plus récente révélation en ma qualité même de seigneur universel. » Ses adorateurs se sont alors prosternés devant lui, le seigneur autodéclaré universel, pour la fraîche révélation qu’il venait de leur apporter, en leur inspirant des exaltations et des expériences spirituelles mystiques indicibles. Ils le tenaient pour le nouveau Messie, qui dévoile des vérités nouvelles et saintes, jadis cachées à leurs yeux de profane, avant la naissance de ce messie et seigneur.
Sun Myung Moon, pasteur et fondateur de la secte moderne qui porte son nom, déclare que Jésus, n’ayant pu établir sur terre son royaume, laissa son œuvre inachevée aux soins de Moon, lequel fut appelé par Dieu comme un nouvel oint, pour compléter cette mission céleste. Vocation et onction lui ont été accordées à partir des cieux.
Bien entendu, si une telle révélation et une telle vision sont accordées directement du ciel, qui oserait les contester et contredire le leader de la secte ou combattre son enseignement? Pour Moon et ses adeptes, ils sont le groupe qui a compris correctement le cœur et la pensée de Jésus, son dessein de salut et son message évangélique. Personne d’autre. Seuls eux sont en mesure de réaliser le plan du salut; seuls eux sont habilités à interpréter correctement l’Évangile et à le traduire de manière compréhensible au grand public.
L’Église des mormons déclare que le christianisme est resté voilé pendant dix-huit siècles, jusqu’à l’apparition de Joseph Smith. Dieu a attendu son avènement dans le monde pour lui révéler la vérité définitive. Il est plus certain qu’il déforme de façon véritablement diabolique le sens des Écritures, en se nommant lui-même Seigneur universel, nouveau Messie, nouvelle révélation, nouveau Christ, nouveau Dieu. Il cherche à prouver que Dieu l’a appelé en dehors de la révélation biblique, indépendamment d’elle, qu’il l’a inspiré pour faire de lui le porte-parole et prophète de son royaume, pour sauver par son intermédiaire le monde et ses habitants.
De même, le fondateur coréen de la secte qui porte son nom, le multimillionnaire Moon, se nommera sans gêne « le nouveau Christ, son incarnation et sa seconde venue ». Il proclame haut et fort :
« Je suis l’incarnation du Christ, le Messie et la puissance unificatrice de Dieu. Je suis le Christ et le Dieu de l’univers tout entier. C’est en moi que s’unissent toutes les Églises chrétiennes. »
Que celui qui a des oreilles entende ce que déclarent et proclament les sectes modernes.
Voici encore une déclaration sectaire nord-américaine :
« Qui dit cela? Bien que la Bible soit un livre saint, cependant je veux que tu comprennes que Dieu a également inspiré des hommes et des femmes particuliers qui ont des messages actuels, pertinents pour le temps présent. Il accomplit par leurs moyens de puissants et extraordinaires miracles, dans les recoins secrets des cœurs. Nous souhaitons que tu possèdes une largeur d’esprit et de cœur pour les voir et entendre et pour comprendre les grandes œuvres de Dieu accomplies actuellement. Aussi réjouis-toi avec cette nouvelle révélation qui t’inspirera espérance, répandra lumière, et plus encore, offrira une vie abondante. Sois courageux, car l’éternité se trouve ici, dans le présent. »
Ces révélations extrabibliques proviennent de l’imagination fertile et malsaine du fondateur qui se déclare le conducteur divin, inspiré privilégié, Messie, Christ-Dieu, dont la révélation est définitive et infaillible. Aussi, leurs paroles infaillibles les placent au même niveau que Dieu.
À de telles démesures créationnelles et au blasphème, saint Jean répond :
« Je l’atteste à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un y ajoute, Dieu ajoutera à son sort les plaies décrites dans ce livre. Et si quelqu’un retranche des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte décrits dans ce livre. Celui qui atteste ces choses dit : Oui, je viens bientôt » (Ap 22.18-20).
À la lumière de ce passage biblique, le fondateur et défenseur de la secte et ses naïfs acolytes adorateurs sont exclus de la grâce salvatrice éternelle et sont destinés aux ténèbres extérieures où il n’y a que des pleurs et des grincements de dents.
Voici la vérité : le Christ, le Fils vivant de Dieu, n’a besoin ni de vicaire ni de rival prétendant au moindre soupçon d’égalité avec lui.
Il est étonnant de constater pourtant qu’à une époque dite de l’esprit positiviste et scientifique, de telles superstitions prolifèrent et se portent même à merveille, surtout dans les pays occidentaux. Pour l’amour de la vérité et du salut, ces révélations sectaires et leurs visions devraient soigneusement passer à travers les filtres de la Bible, car elles sont sources intarissables d’erreurs et de confusions, de mensonge et de tromperie, elles produisent d’irrémédiables maux dans les esprits, torturant les âmes, blessant les cœurs, vidant les bourses. Elles démolissent aussi bien des Églises que des foyers chrétiens.
La foi chrétienne est ancrée sur des fondements historiques vérifiables. La personne et l’œuvre du Seigneur Jésus-Christ, ses paroles et ses miracles n’ont jamais été liés à un ésotérisme, où ils nécessiteraient la compétence d’initiés et resteraient cachés, complètement incompréhensibles, voire intangibles à l’esprit du profane. Tout a été déclaré en pleine lumière.
« Le roi est instruit de ces faits, je lui en parle ouvertement, car je suis persuadé qu’il n’en ignore rien, puisque ce n’est pas en cachette que cela s’est passé » (Ac. 26.26).
« Ce n’est pas, en effet, en suivant des fables habilement conçues que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais parce que nous avons vu sa majesté de nos propres yeux » (2 Pi 1.16).
Les conceptions hérétiques, sectaires, sont étrangères et incompatibles avec notre sainte foi, transmise une fois pour toutes.
3. Une fausse assurance du salut←⤒🔗
Poser même à notre génération la question de l’assurance de son salut, c’est poser la question essentielle relative au rapport entre Dieu et l’homme et les certitudes qui en découlent; elle n’a rien d’insolite. Elle devrait même se poser de manière pathétique. Que dois-je faire pour être sauvé? La recherche concerne toute personne sensée qui s’intéresse quelque peu à l’état de son âme. Mais, question essentielle, elle devient une sorte de matière combustible pour les fondateurs et les adeptes des sectes, qui en profitent pour abuser de la confiance naïve des âmes troublées.
Le fondateur de la secte se présentera comme l’apôtre du salut. Inutile de signaler que le salut qu’il offre n’est que pure illusion. L’offre est cependant accompagnée d’un prix fort élevé, contrairement à celui du Christ qui est gratuit.
« C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Jésus-Christ pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ép 2.8-10).
La foi chrétienne authentique place son entière confiance en la mort expiatoire du Christ, en ses souffrances endurées sur la croix, autant qu’en sa vie morale sans tache ni péché. Le salut est imputé gratuitement à celui qui, par la foi, s’approche de Dieu et dans l’humilité et la repentance en fait la demande. Le salut est la justice de Dieu couvrant le pécheur, son prix a été acquitté par le Fils de Dieu à travers sa mort expiatoire du substitut. Le chrétien a trouvé le salut de son âme non en accomplissant une œuvre méritoire, mais parce que le prix de son péché a été payé par substitution, totalement, dans l’œuvre rédemptrice du Sauveur. Le Seigneur Jésus-Christ est mort, lui le saint et le parfait, à la place du pécheur. Lui l’innocent, l’Agneau de Dieu sans tache, a été sacrifié au lieu de l’homme rebelle et apostat, afin de le réconcilier avec son Père, et à présent devenu notre Père.
« En effet, Christ aussi est mort une seule fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de vous amener à Dieu. Mis à mort selon la chair, il a été rendu vivant selon l’Esprit » (1 Pi 3.18).
La plus grande pierre d’achoppement pour les sectaires réside précisément en cet enseignement biblique du salut gratuit, universellement admis par l’Église chrétienne. Aux yeux du sectaire, le salut ne peut pas consister en une offre gratuite. D’entendre même cela l’indispose et l’importune. Car chaque secte a un tarif fixe, et c’est bien le terme qu’il convient d’employer, mais que la Bible tient pour une malédiction; la secte, elle, trafiquera l’œuvre rédemptrice de Dieu et exigera du candidat adepte un prix exorbitant. Le sectaire n’accepte ni ne comprend cette doctrine du salut gratuit. Il en va de ses précieuses ressources s’il ne peut plus vendre son « colifichet » religieux. L’adepte ne saurait l’obtenir en plaçant sa foi et son espérance uniquement en Christ.
Dans la secte, la condition sine qua non consiste à se soumettre sans contester à la parole du conducteur autocrate et à se plier à sa volonté exigeante, en courbant l’échine devant ses impératifs. S’il obtempère, il est menacé d’être renvoyé de nouveau dans le monde (lors d’une hypothétique réincarnation) ou bien d’être voué à la perdition éternelle. Ainsi, le sujet dépendra servilement de la volonté du fondateur de la secte. On se souvient sans doute du cas extrême, tragique, de la secte de Jim Jones et de ses centaines d’adeptes qui, sur l’ordre exprès du chef, se sont suicidés dans l’île de Guyane, en Amérique du Sud.
L’Écriture déclare : « Ils répondirent : Crois au Seigneur Jésus et tu seras sauvé, toi et ta famille » (Ac 16.31). Notre salut n’a pas de prix humain. Le Christ en est le garant, sa mort sur la croix et sa glorieuse résurrection nous l’ont acquise. Son sang nous purifie de tout péché.
4. Une espérance non fondée←⤒🔗
L’esprit de l’adepte est troublé et il s’enfonce en des troubles mentaux et même physiques réels.
L’un des traits spécifiques de la secte est de persuader le candidat qu’en dehors d’elle il n’existe aucune idée claire sur l’éternité. Cependant, comme nous venons de le constater, la question du salut n’a jamais trouvé de solution réelle en la secte; pour cette raison, celui qui en fait partie vit constamment dans l’angoisse et l’anxiété; il a le sentiment qu’il n’a jamais pu payer suffisamment son conducteur, ne l’a prié ou adoré suffisamment. En d’autres mots, le conducteur est responsable de lui délivrer le certificat de son salut. Il est le responsable autorisé, exclusif du salut de l’âme de son adepte et disciple, appelé du ciel en vue d’une telle mission. Il s’occupera du salut de l’âme de son disciple dans la mesure ou son disciple s’occupe de ses besoins sur terre! Si l’adepte se mettait à douter de cela ou pensait que son salut est gratuitement offert en Christ, il serait démis de sa position de disciple agréé, et surtout serait exclu de la hiérarchie des « initiés ».
Ainsi, indécision, confusion, égarement, crainte et angoisse sont des armes utiles aux sectaires. Aucune secte ou aucun sectaire ne saura dire comme saint Paul :
« Car je suis persuadé que ni la mort, ni la vie, ni les anges, ni les dominations, ni le présent, ni l’avenir, ni les puissances, ni les êtres d’en haut, ni ceux d’en bas, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu en Jésus-Christ notre Seigneur » (Rm 8.38-39).
Seul le chrétien pourra confesser avec saint Jean : « Si donc le Fils vous rend libres, vous serez réellement libres » (Jn 8.36).
5. Un messianisme trompeur←⤒🔗
La secte nie que le Christ soit le Messie, leur Messie. C’est le fondateur qui en revendique le droit et l’honneur. Il est le Messie promis; il est venu. En sa personne, le Messie est présent.
En fondant sa secte en 1954, Moon l’a appelée « la compagnie du Saint-Esprit pour l’unification du christianisme universel ». Ensuite, il s’est nommé le Christ du deuxième avènement. Ayant été expulsé des Églises pentecôtistes, il conçut une nouvelle théologie et la titra « l’espérance de l’humanité », pas moins que cela! Avec sa deuxième femme, ils furent déclarés nouvel Adam et nouvelle Ève, et ses adeptes « les nouveaux et parfaits fils aînés du monde parfait ».
Le juge Rutherford des témoins de Jéhovah se présenta comme étant « le vase précieux de Dieu », « la Tour de Garde » de sa secte, comme le magazine officiel. Le fondateur des mormons, Joseph Smith, a déclaré que, dans une vision révélatrice, Jean-Baptiste lui conféra la sacrificature d’Aaron. Tenant pourtant cela comme insuffisant, quelque temps après, lors d’une prétendue nouvelle révélation, il s’éleva encore plus haut en se haussant jusqu’au rang de Melchisédek; en outre, il reçut « l’ordre des disciples Pierre, Jacques et Jean ».
La fondatrice de la secte de scientologie déclara qu’elle est supérieure à toute personnalité biblique, son autorité et sa puissance dépassent celles des auteurs bibliques.
Miher Bahan, porte-parole de Bahaoullah, écrit, avec une étonnante confiance en lui-même, qu’il n’a nul doute d’être le Dieu incarné; il assure qu’il est la conscience infinie, qu’il transcende toutes choses. Avant lui, Krishna, Zoroastre, Rama, Bouddha, Jésus et Muhammad avaient existé, mais c’est lui qui actuellement est l’ultime révélation des derniers cycles du temps. Ses révélations sont définitives. Elles sont les dernières qui ne seront jamais dépassées. Imperturbable, à part lui n’existe personne, et personne d’autre ne viendra après lui comme nouveau révélateur suprême!
L’erreur et l’égarement radical des sectes sont qu’un simple individu, homme mortel, auteur d’une doctrine mensongère, prétend être l’égal du Christ et de Dieu et devient l’objet même de l’adoration de ses sectateurs.
Le chrétien, lui, croit au Christ, le Fils vivant de Dieu, comme Sauveur et Seigneur, comme le Roi du monde et l’unique Messie de Dieu.
6. La duplicité doctrinale et une théologie instable←⤒🔗
L’enseignement des sectes subit de continuels changements et leurs théologies sont en perpétuelle mutation. La raison en est que de nouvelles révélations tombent régulièrement sur les téléscripteurs des bureaux des sectes. Ceci démontre que les sectes n’ont pas de fondement solide pour jeter leur ancre doctrinale.
Les unitariens, par exemple, qui n’admettent pas le dogme de la sainte Trinité, en offrent l’exemple le plus flagrant. Dernièrement, ils ont déclaré que leur théologie se trouve dans une situation, ou un état, d’instabilité. Ils ont avoué subir un raz-de-marée… Jadis, les témoins de Jéhovah s’opposaient farouchement à tout recours à la vaccination, et quiconque s’y dérobait était soumis à une très sévère discipline. À présent, les pratiques ont changé, sinon chez tous, au moins un fort courant semble y être favorable. De même, il y a peu, ils s’opposaient à toute transfusion sanguine, mais depuis la mort de leur chef mondial, celle-ci semble tolérée. De même, la date du retour du Christ avait été fixée pour l’an 1988; rien ne s’étant produit, elle a été changée en une autre date, comme ç’avait été le cas au cours du siècle passé. Même chose pour les mormons. Dans le passé, la polygamie était de rigueur; elle ne l’est plus à présent, au moins pas en tant que doctrine fondamentale. Quoique légalement interdite, nombre de mormons la pratiquent en secret.
Un autre trait sectaire symptomatique bien nocif, devons-nous souligner, sont des promesses équivoques et non tenues. Si à ceux du dehors ils prêchent tel point de doctrine, pour ceux du cercle intérieur ils prêchent et enseignent un tout autre, opposé au premier! Plusieurs sectes se déclarant chrétiennes portent un masque pour gagner des adeptes en les trompant. Pourtant, ils nient ouvertement l’Évangile et ses enseignements, qui fondent la vie et la foi de l’Église. L’Église des mormons peut être tenue pour le champion en la matière. On se dit chrétien tout en chantant les louanges du fondateur de la secte, Joseph Smith. On y confesse Jésus-Christ comme Fils de Dieu en laissant entendre qu’ils sont disciples du Fils unique de Dieu, donc chrétiens. Mais quand on leur demande si Jésus-Christ est le Fils unique, la deuxième personne de la Trinité, morts sur la croix pour nos péchés et ressuscités des morts le troisième jour pour notre justification, ils nient aussi bien la mort expiatoire du Sauveur que son triomphe sur la mort. Ils sont adroits pour discuter et débattre en citant des passages bibliques, mais en définitive ils donnent raison à Joseph Smith qui à leurs yeux est supérieur au Christ, lequel achève l’œuvre du salut restée inachevée.
L’apôtre Jacques écrivait pourtant :
« Si quelqu’un d’entre vous manque de sagesse, qu’il la demande à Dieu qui donne à tous libéralement et sans faire de reproche, et elle lui sera donnée. Mais qu’il l’a demande avec foi, sans douter; car celui qui doute est semblable au flot de la mer, que le vent agite et soulève. Qu’un tel homme ne pense pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur; c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies » (Jc 1.5-8).
De son côté, Paul avertissait les Corinthiens emportés et confus. « Et si la trompette rend un son incertain, qui se préparera au combat? » (1 Co 14.8).
On peut dire que, sans exception, le trait principal de la secte est son irrésolution doctrinale. C’est pourquoi ils font constamment subir des changements à leurs doctrines. Souvent, leurs interprétations se croisent et se contredisent. Ils cherchent à tenir le pas avec le temps présent, contre la doctrine de l’Évangile, et continuer à lutter par de nouvelles visions, mais engendrent de nouvelles confusions dans l’esprit et la pensée des adeptes.
C’est avec grand profit que nous lirons encore le passage d’Éphésiens 4.14 :« Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manœuvres séductrices. »
Les sectes sont changeantes dans leurs discours. Leurs révélations et visions sont contradictoires, antinomiques, de même que la conduite des adeptes. Ainsi Mary Baker Eddy a continuellement revu son livre principal pour y introduire de nouvelles doctrines qui pourtant contredisent les anciennes vérités contenues.
À noter que le substantif « doctrine » n’existe pas dans le vocabulaire sectaire. Car ce terme suppose une systématisation de la théorie, une fixation de l’enseignement biblique. Pourtant, le terme fait partie du vocabulaire singulier de la foi chrétienne pour qualifier la vérité qui doit être retenue et transmise de façon cohérente et permanente. Étant dépourvus de saine doctrine, les sectaires s’en méfient. Ce qu’ils appellent doctrine n’est qu’un ramassis de pièces détachées et corrompues par des expressions égarées et des sentiments…
Leurs chants même sont absurdes et composés de mots incohérents, bons pour engendrer la plus totale des confusions mentales. Les mots qu’ils emploient servent à exciter simplement les sens en les répétant jusqu’à ce que le sujet perde toute force et toute lucidité et que, de gré ou de force, il se conforme aux directives reçues.
Notre Seigneur, lui, a pris soin de l’emploi exact et correct des mots dans la prière (Mt 12.3). Car la clarté est un trait de la vérité chrétienne. Il n’y a point de confusion; Jésus fut tout à fait clair et précis dans ses expressions. Il a déclaré : « Je suis la lumière du monde » (Jn 8.12). Contrairement à lui, les conducteurs des sectes posent à leurs adeptes des questions dont eux-mêmes ne possèdent pas la réponse. Leurs discours sont nébuleux, absurdes, dépourvus du moindre sens. Les questions sont conçues de manière à créer le doute dans l’esprit de l’adepte, pour le faire dépendre, grâce à la volonté amoindrie, de la volonté du chef. Personne ne comprend rien au Dieu, au Christ, à la Bible de certaines des sectes mentionnées ni au sujet du salut, car tout y est relatif.
7. La réfutation et la répudiation de la foi orthodoxe←⤒🔗
Toutes les sectes, sans exception, sont par nature et tendance des groupements anti-chrétiens. Tout en se servant d’expressions chrétiennes et ayant recours à des textes bibliques, elles mènent néanmoins un combat féroce contre la vérité biblique révélée dans sa totalité et n’épargnent aucun effort pour la contredire, la calomnier, s’en moquer et finalement la rejeter. Pour elles, le christianisme actuel est une déviation des origines. Les Églises ont renié leur vocation. Elles n’ont aucune raison de s’appeler chrétiennes, dignes d’être traitées d’institutions chrétiennes.
L’Église chrétienne se trouverait dans l’état de l’enfant prodigue ingrat et rebelle, s’étant éloigné de la maison paternelle pour mener une existence dissolue et dilapider des biens reçus. Le christianisme officiel est intolérant et traditionaliste. Il est singulièrement prétentieux et arrogant, une religion de vanité et de gloriole, entreprise d’escroquerie, une hypocrisie adorant la puissance mondaine et le Mammon; tel est l’avis de Helen Blavaski, fondatrice de la secte théosophique.
Lorsque Joseph Smith interrogea Dieu pour savoir à quelle confession il devait adhérer, dans une vision révélatrice, le Seigneur lui aurait déclaré de n’appartenir à aucune, car toutes auraient erré et se seraient embourbées dans le mensonge.
« La personne qui s’est approchée de moi, affirme Smith, m’a mis en garde en disant que, devant les yeux du Très Haut, tous les credo sont des profanations et des objets méprisables. »
Les sectes nieront la doctrine orthodoxe de la sainte Trinité, le dogme du Dieu unique en trois personnes divines, qu’aucun fondateur de secte n’a pu encore appréhender ni croire. Ce dogme relèverait du plus pur paganisme. Le christianisme est considéré comme adorant un monstre à trois têtes.
Jésus n’est qu’une personne humaine façonnée par de fausses doctrines, il n’est pas le Fils unique de Dieu; selon le mormonisme il n’est qu’une parmi les multiples divinités qui vint du monde des esprits et s’incarna ici-bas. Il est leur aîné, le fruit des épousailles du Père avec Marie. Dans le monde des esprits, il était le frère de Lucifer ou Satan. Le Jésus des mormons est donc un Jésus étranger aux Évangiles. Saint Paul, dans sa lettre aux Corinthiens, mettait les fidèles en garde contre cette erreur aussi :
« Car si le premier venu vous prêche un autre Jésus que celui que nous vous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que vous avez accueilli, vous le supporterez fort bien… » (2 Co 11.4).
Les témoins de Jéhovah et les mormons sortent hors de leurs gongs en entendant parler de la doctrine de la Trinité. Selon Charles Russel des témoins de Jéhovah, la Parole de Dieu ne mentionne nulle part le mot Trinité. Cette doctrine est donc une invention frauduleuse que les chrétiens ont hissée au rang d’un dogme. En refusant le dogme de la Trinité, les adeptes des sectes sont naturellement privés des bénédictions que le Père, le Fils et le Saint-Esprit accordent aux fidèles.
8. Une christologie adultérée←⤒🔗
Au cours des siècles, les hérésies ont annoncé un autre Christ que celui dont les Évangiles nous ont tracé le portrait exact. Le diable s’occupe activement à pervertir l’enseignement relatif à la personne et à l’œuvre du Christ, à renier comme Fils de Dieu la deuxième personne de la Trinité.
Au début de l’Église apostolique, l’Église de Colosses avait été, on s’en souvient, contaminée par une erreur intellectuelle, celle d’une hérésie connue sous le nom de gnosticisme. Cette erreur éminemment dangereuse présentait un mélange de théories philosophiques grecques, de mystique orientale et d’éléments morcelés de vérités bibliques. Pour le gnostique, l’homme peut s’approcher de Dieu par degrés au moyen d’êtres angéliques (éons) qui jettent le pont sur l’infranchissable abîme séparant Dieu et les hommes. Le Christ n’est pas Fils de Dieu, mais l’une des entités angéliques venues au monde. Il est supérieur à la créature humaine, quoiqu’il reste inférieur à Dieu.
Avec cette christologie pervertie, le gnosticisme a prêché le culte des anges, et le Christ qui n’était qu’un parmi tous. Paul répond vigoureusement à cette erreur :
« Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie selon la tradition des hommes, selon les principes élémentaires du monde, et non selon le Christ. Car en lui habite toute la plénitude de la divinité. Et vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir » (Col 2.8-9).
Toutes les sectes modernes nient la divinité du Christ et son œuvre d’unique Médiateur. Leur Christ est inférieur à celui des Évangiles; il n’est pas Fils de Dieu venu expier nos péchés en mourant sur la croix.
Le Christ proclamé par les premiers chrétiens était tellement attrayant et imposant qu’une très grande partie de l’humanité vint à le confesser comme Seigneur et Sauveur en reconnaissant qu’il était véritablement de la même nature que Dieu le Père. Durant son ministère terrestre, Jésus déclara à ses disciples : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » (Jn 14.6). Ses disciples ont proclamé avec force qu’appartenir au Christ c’est avoir la vie éternelle, par conséquent il fallait avoir sur sa personne et sur son œuvre des connaissances précises et exactes.
Si Jésus n’était qu’une figure triviale, en marge de l’histoire mondiale, le fait que ses disciples et imitateurs auraient témoigné de lui de façons diverses, quoiqu’intéressantes, n’aurait nullement engagé de leur part le sacrifice de leur vie. Or Jésus ne fut pas une figure marginale. Le fait que sa naissance sépare l’histoire en deux n’est point un accident dans la chronographie occidentale. Elle donne symboliquement la preuve de la manière indélébile qu’il marque l’histoire de l’humanité. Toute autre personne qui a fait de semblables déclarations a péri dans la poussière du passé. Ceci ne s’est pas produit pour lui. Or, la question pressante, toujours d’actualité, reste : « Qui dites-vous que je suis? » (Mc 8.29).
9. L’interprétation arbitraire des vérités bibliques←⤒🔗
Essentiellement, chaque secte cherche à morceler et à fragmenter la Bible selon ce qui convient à son enseignement. Elle possède seule, prétend-elle, la clé des mystères, aussi seule son interprétation est-elle la véritable.
L’apôtre Paul mettait son jeune ami et collaborateur en garde par les termes suivants :
« Toute Écriture est inspirée de Dieu et utile pour enseigner, pour convaincre, pour redresser, pour éduquer dans la justice, afin que l’homme de Dieu soit adapté et préparé à toute œuvre bonne » (2 Tm 3.16-17).
Le fidèle chrétien recevra ses directives, pour la foi et la vie, de l’écrit inspiré et infaillible des saintes Écritures. La secte coupe à la racine même de la vérité biblique pour la conformer à ses mortelles erreurs.
10. Le syncrétisme religieux, une doctrine de contradiction←⤒🔗
Les principes contradictoires antinomiques du syncrétisme sont acceptés par les sectaires avec plaisir, ils s’en servent même pour parvenir à leurs fins et pour leur profit.
En se servant abusivement des passages bibliques et des doctrines qu’ils fragmentent consciencieusement et de façon perverse, ils les dotent de formes pour les rendre attrayantes, afin de mieux séduire le public. Leurs erreurs sont entourées de formules mielleuses, sans substance, pour plaire et attirer les simples. Ces principes font des proies parmi les superficiels et ceux dont la foi est peu fondée ou chancelante. Sous prétexte de syncrétisme, ils volent des membres d’Églises évangéliques, mais font également des prosélytes de païens polythéistes des tribus et cultes ancestraux. Ils imposent un Évangile synchronisé avec l’athéisme et l’irréligion; ils introduisent dans le corps chrétien un virus venimeux et mortel pour neutraliser la foi ou en empêcher la vitalité; c’est une forme religieuse du sida mental moderne.
Aussi la question fondamentale demeure celle qui a été déjà posée par notre Seigneur : « Mais, quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lc 18.8).
11. La fausse prophétie←⤒🔗
Les sectes propagent de nouvelles prophéties. Leurs conducteurs s’imaginent avoir reçu une vocation céleste de Dieu pour pronostiquer l’avenir, avec la même infaillibilité de cloche que les pronostics du fameux Nostradamus! Ainsi sont les témoins de Jéhovah et les Armstrong, auxquels il faut proposer ces paroles de l’apôtre Paul :
« Je sais que parmi vous, après mon départ, s’introduiront des loups redoutables qui n’épargneront pas le troupeau, et que du milieu de vous se lèveront des hommes qui prononceront des paroles perverses, pour entraîner les disciples après eux » (Ac 20.29-30).