Nous croyons - La résurrection du Christ
Nous croyons - La résurrection du Christ
« Qui accusera les élus de Dieu? Dieu est celui qui justifie! Qui les condamnera? Le Christ est celui qui est mort; bien plus il est ressuscité, il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous! Qui nous séparera de l’amour de Christ? La tribulation, ou l’angoisse, ou la persécution, ou la faim, ou le dénuement, ou le péril, ou l’épée? »
Romains 8.34-35
Avec la partie traitant de la résurrection corporelle du Christ, nous parvenons, si j’ose dire, au nerf central de toute l’annonce chrétienne.
La déclaration de la résurrection du Christ n’a pas été une innovation des Pères du Concile de Nicée. Comme précédemment, et de même que dans les articles suivants, les auteurs du Symbole ne font que reprendre à leur compte les grandes affirmations de l’Évangile, celui auquel avaient adhéré, dès les premiers jours, les disciples et les témoins du Seigneur ressuscité. Les uns et les autres l’avaient proclamé haut et fort : « Il (le Christ) est ressuscité d’entre les morts le troisième jour, d’après les Écritures. » La passion, la mort et la résurrection du Christ, voilà le nœud de toute la proclamation apostolique, l’alpha et l’oméga du message chrétien. L’apôtre Pierre, dans son premier discours public, prononcé le matin de la Pentecôte, l’affirme sans ambiguïté : « Ce Jésus, Dieu l’a ressuscité; nous en sommes tous témoins. Élevé par la droite de Dieu, il a reçu du Père l’Esprit Saint qui avait été promis, et il l’a répandu » (Ac 2.32-33).
De son côté, dans sa première lettre aux Corinthiens, l’apôtre Paul explique :
« Si Christ n’est pas ressuscité, alors notre prédication est vaine, et vaine aussi votre foi. […] Vous êtes toujours dans vos péchés et ceux qui sont morts en Christ [c’est-à-dire les trépassés croyants] sont perdus » (1 Co 15.14-18).
Peut-on encore se méprendre sur le sens de tels propos? Pierre, Paul et assurément tous les membres du collège apostolique ainsi que chacun des témoins de la première heure, fondèrent leurs discours et leurs actes, leur mission et leur témoignage, sur la conviction inébranlable que le Christ était sorti du tombeau et leur était apparu vivant; ils le virent, le touchèrent et l’écoutèrent comme durant les années de son ministère avant la crucifixion.
Le grand mouvement qui prit naissance à Jérusalem pour s’étendre jusqu’aux extrémités de la terre, et qui finit par soumettre l’empire le plus arrogant que l’histoire humaine ait jamais connu, qui assujettit des royaumes réputés indomptables, convertit des peuples entiers, humilia des philosophies brillantes et, finalement, traça pour l’histoire universelle une orientation nouvelle répandant depuis vingt siècles mille bienfaits sur l’humanité, ce mouvement n’aurait pu accomplir cette mission prodigieuse sans la résurrection corporelle du Christ. Ceci est une vérité historique irréfutable.
En dépit de tous les pronostics pessimistes prononcés sur lui, ce mouvement est encore en mesure d’en faire autant, si ce n’est davantage, s’il continue à s’inspirer des faits qui en sont à l’origine et si, durant les siècles à venir, il se ressource dans la foi au Ressuscité. L’activité prodigieuse issue de la résurrection du Christ et orientée par elle ne s’essoufflera point et ne présentera aucun signe de lassitude. Contrairement aux statistiques défaitistes ou aux prétendus constats d’échec, il possède suffisamment de dynamisme pour élaborer de nouveaux projets, pour s’atteler à de nouvelles missions, pour étendre ses activités au-delà des territoires déjà conquis et pour pénétrer des espaces réputés impénétrables. Les générations futures se réjouiront d’en avoir été les heureuses bénéficiaires, comme le furent celles des premiers temps de l’Église. Et c’est encore la résurrection du Christ qui permettra de nouvelles conquêtes, et les rituelles jérémiades sur le sort du christianisme n’y changeront rien…
Ceux qui, aujourd’hui comme hier et demain, s’obstineront dans leur refus ou dans leur ignorance de la résurrection du Christ, seront surpris, humiliés et jugés pour avoir bafoué le Seigneur de la vie.
Ce mouvement spirituel, commencé dans une extrême modestie, ayant eu comme protagonistes d’humbles et incultes Galiléens, ne se réclame pas d’origine humaine, mais prend naissance dans une source divine. Ce Jésus, que les hommes firent souffrir, crucifièrent, mirent à mort et ensevelirent, revint à la vie; le tombeau qui enfermait son corps resta définitivement vide trois jours après.
Si ce n’avait pas été le cas, aussi bien le discours des premiers disciples que notre foi à nous, croyants modernes, auraient perdu toute valeur. Si ces gens de l’obscure province de Galilée, dans la Palestine d’il y a deux mille ans, s’étaient lourdement trompés, cultivant des fantasmes et entretenant l’un des mythes les plus extravagants que l’humanité ait jamais entendus, alors, depuis deux mille ans, la civilisation sortie du génie de la foi chrétienne aurait été bâtie sur les chimères de quelques charlatans palestiniens du premier siècle…
Qu’un génial juif citoyen romain, Paul de Tarse, en Cilicie, en Asie Mineure, ait répandu un mensonge grossier depuis deux millénaires et réussi à le faire écouter, et parfois à le faire accepter, par les esprits les plus brillants de son époque sans qu’effectivement le Christ fût ressuscité, alors, aussi bien l’édifice de l’Église chrétienne que le reste de notre monde moderne auraient été bâtis sur des fondements de sable… Si Jésus-Christ n’est pas ressuscité, comment expliquer que les violentes tempêtes qui se sont abattues sur l’Église durant deux mille ans, que les torrents impétueux de haine qui se sont déversés sur elle pour l’engloutir n’ont point réussi? Aucune explication rationaliste ou sceptique niant le surnaturel et répudiant le miracle ne pourra jamais expliquer l’Église chrétienne. Seuls le surnaturel et le miracle, notamment la résurrection corporelle du Christ, peuvent l’expliquer.
Ils nous sont annoncés par les témoignages aussi clairs qu’irréfutables de Pierre, de Paul et de leurs compagnons. Celui que des mains pieuses avaient déposé — et avec quelle émotion! —, comme un misérable vaincu dans la tombe fraîchement taillée dans le roc d’un certain Joseph d’Arimathée, n’était pas resté enfermé dans le sépulcre…
Que n’auraient donné les ennemis farouches du Nazaréen, Anne et Caïphe, grands-prêtres des juifs, et tous ceux qui avaient cherché sa mort, ainsi que le lâche Ponce Pilate, procurateur de la Palestine, pour démentir la proclamation publique de sa résurrection! Ils auraient aussitôt cherché à déterrer le cadavre pour l’exhiber aux yeux de tous, pour confondre ces allégations extravagantes sur la résurrection de leur adversaire, mort et enterré… Mais l’étonnante vérité est que cette tombe, confiée à la garde vigilante d’un piquet de soldats romains, ne contenait plus de cadavre… Il était ressuscité!
Témoins ces femmes, à l’aube du premier jour de la semaine, le cœur serré, emportant quelques flacons d’aromates pour embaumer selon l’usage le corps du Maître, elles cherchaient dans le brouillard leur chemin. Encore bouleversées par la tragédie du vendredi, elles n’avaient qu’une préoccupation : comment déplacer la lourde pierre qui servait de porte au sépulcre du crucifié de l’avant-veille. Mais la pierre avait été déplacée.
Témoins aussi ces hommes, craintifs et même incrédules à la première annonce de la résurrection, mais qui furent bientôt invités par le Ressuscité lui-même à placer leurs doigts sur les cicatrices afin de reconnaître son identité.
Témoins donc Pierre, Jacques, Jean, les onze apôtres, les deux disciples d’Emmaüs et les cinq cents frères qui, durant quarante jours et quarante nuits, le virent s’approcher d’eux, s’entretenir avec eux, prendre de la nourriture en leur compagnie et surtout les tirer de l’abîme de leur désespoir en leur insufflant son Esprit et en leur confiant une mission grandiose. Le Seigneur, leur Seigneur et leur Dieu, était réellement ressuscité.
Témoin surtout le christianisme vivant et conquérant depuis deux millénaires, né dans le ventre de ce tombeau vide…
La foi chrétienne et la résurrection corporelle du Christ sont intimement liées. La première ne peut s’expliquer en dehors de la seconde. La seconde ne pourrait manquer de produire la première.
Nier la résurrection du Christ revient à nier l’existence de l’édifice chrétien tout entier. Cependant, celui qui confesse sa foi en elle avec le Symbole de Nicée-Constantinople est en mesure de saisir son rôle déterminant sur le christianisme vingt fois séculaire, parce qu’elle constitue le nœud de l’Évangile tout entier :
« Il a été crucifié pour nous sous Ponce-Pilate, il a souffert et il a été enseveli, il est ressuscité des morts le troisième jour, d’après les Écritures. Il est monté au ciel, il s’est assis à la droite du Père. De là, il reviendra pour juger les vivants et les morts. Son règne n’aura pas de fin. »
Si ce que le credo affirme au sujet de la résurrection du Christ est vrai, alors nous savons que nous nous trouvons au cœur même de la foi chrétienne authentique, de la foi source et force de salut. Si, en revanche, il n’énonce rien de véridique, si le Christ n’est pas réellement ressuscité, qu’il n’est pas assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant, dans ce cas, nous autres chrétiens nous serions les plus misérables de toutes les créatures. Mais nous ne le sommes pas. Ils ne sont pas misérables ceux qui, à cause de leur foi, se sont offerts à Dieu en sacrifices vivants, que ce soient les témoins et les martyrs de la première heure où ceux qui, encore de nos jours, subissent l’affront et sont opprimés, voire écrasés pour demeurer fidèles à leur Seigneur ressuscité.
La résurrection du Christ est liée à notre salut. Elle n’est pas un prodige gratuit. Tel sera l’autre point à souligner, après avoir souligné le caractère historique et la véracité des témoignages des premiers témoins du Christ.
Notre affranchissement du joug du péché et notre réconciliation avec Dieu, le Père tout-puissant, en dépendent. Autrement, que nous importerait, en effet, que le corps d’un homme déposé dans un tombeau il y a presque vingt siècles y fut resté ou non? Que nous importerait, en effet, qu’il fût retourné à la poussière et que, selon les lois de la nature, se fût anéanti dans la putréfaction?
Mais la vraie question demeure : l’homme, c’est-à-dire vous et moi, est-il ou non pécheur? A-t-il ou non besoin de la grâce divine? Peut-il se passer du pardon qui restaure et réhabilite au regard du Seigneur tout-puissant?
Certes, actuellement peu nombreux sont ceux qui, parmi nos contemporains, prêtent une quelconque attention au « péché ». Et quand on entend prononcer le terme, celui-ci résonne comme un son lugubre qui fait fuir loin les bien-pensants civilisés… Hélas!, en dépit d’une expérience deux fois millénaire démontrant le contraire, des penseurs superficiels et des oracles irresponsables prédisent, promettent et s’attendent à l’amélioration progressive des sociétés. L’histoire ne semble pas leur avoir enseigné l’élémentaire leçon de la corruption totale de l’esprit humain.
À leurs yeux, l’Écriture sainte ne serait qu’un tissu de mythes, par moments beaux et émouvants, certes, mais sans la moindre consistance ni pouvoir pour améliorer le sort des sociétés et des individus. Le péché ne serait que le produit de l’imagination maladive de quelques obsédés religieux. L’homme qui se veut évolué dit : je ne veux pas entendre parler de péché, donc le péché n’existe pas. Tel est le nouveau discours de la méthode!
Mais si une telle conception des réalités humaines avait la moindre chance de s’apparenter aux faits, si l’homme était vraiment exempt du péché, si ce que nous appelons la révolte et l’apostasie contre Dieu n’avait pas de réalité historique, mais que le mal fut dû au retard d’une évolution, alors oui, en effet, nous nous acheminerions vers des lendemains qui chantent… Hélas!, la douloureuse réalité se présente sous un tout autre jour, et ainsi que le dit un proverbe arménien : « Poule qui a faim rêve de maïs ».
S’il n’existait point d’aliénation d’avec Dieu, ni de violation de ses saints commandements, alors, effectivement, ces questions religieuses devraient perdre toute leur acuité et nous aurions mille fois raison de les tenir pour des bavardages inutiles. Mais en est-il donc ainsi?
J’en appelle à votre conscience, à vous qui, depuis votre enfance, avez été les témoins abasourdis des ravages que le péché exerce sur l’esprit et les corps de vos contemporains, de vos proches, peut-être sur votre propre personne. Oui, ravages causés par le péché, et peu importe si vous insistez pour lui donner un autre nom ou à ne l’identifier qu’au nazisme, au fascisme, au communisme, au racisme, ou encore aux atrocités perpétrées dans les guerres entre nations, à l’enfer de la drogue et de l’alcoolisme ou à l’immonde pornographie dont ce gavent nos sociétés libérales, avec son cortège de viols et de crimes, allant jusqu’aux meurtres sadiques de jeunes enfants, un terme funeste les résume tous : le péché.
J’en appelle à votre conscience. Ne détournez pas trop vite les yeux de tout ceci lorsque vous le voyez étalé dans la rubrique « faits divers » de votre quotidien ou encore sur le petit écran… Pourriez-vous, la conscience tranquille, nier l’abominable réalité qu’un terme unique décrit avec un poignant réalisme? Oseriez-vous en nier l’horreur comme s’il s’agissait d’une bagatelle, d’un détail, et dans une inconscience totale y demeurer insensibles, sans le sursaut d’indignation normal à tout esprit humain qui n’a pas été totalement aveuglé? Le péché existe, mes amis, et vous le rencontrez « tous les jours et de plusieurs manières », et parfois même dans toute son horreur. J’espère que votre conscience n’est pas devenue à ce point aveugle, émoussée et insensible, qu’elle ose relativiser la réalité du péché…
Depuis l’origine de l’humanité, ses effets et méfaits ont été dévastateurs et pour les cœurs et pour les esprits. Vous aussi, à la suite d’autres, vous aspirez à une certaine perfection, à l’amour, à un peu de bonté dans les rapports humains… S’il en est ainsi, votre aspiration témoigne de votre propre imperfection et de votre peccabilité.
Celui qui s’est approché quelque peu de la sainteté sera le premier à avouer sa misère et à confesser ses manquements, à reconnaître aussi qu’il se trouve au premier rang parmi ceux qui se sont rebellés contre Dieu; humilié et repentant, il sera disposé à avouer les offenses faites à la divine majesté et qui blessent le cœur paternel de Dieu.
« Pitié Seigneur, car nous avons péché. » « Kurié éleisson. » Quelle belle prière que cette reconnaissance de la faute qui élève l’homme à sa véritable dignité d’homme, qui l’abaisse devant ses propres yeux afin qu’il trouve l’élévation dans et par la seule grâce! Il n’existe point de prière plus noble que celle de la confession de nos péchés. Toute liturgie véritable ne manquera pas de l’inclure.
L’aliénation dont nous parlons est une expérience universelle. La chute de l’homme est un fait indéniable de l’histoire mondiale. Et elle est une réalité encore aujourd’hui par ces effets, puisque nous la vivons chaque jour.
Pourtant, à cette réalité universelle maudite, nous sommes à présent en mesure d’en opposer une autre qui la dépasse et qui l’anéantit dans la mort : la résurrection du Christ.
La résurrection de notre Seigneur est la preuve de sa divinité. Au matin de Pâques, elle confirme que le Fils de l’homme a le pouvoir de pardonner les offenses.
La résurrection est la garantie de notre immortalité et de notre éternité. Notre vie ici-bas est indissolublement liée à sa vie spirituelle et, grâce à ce lien, notre corruptibilité revêt déjà son incorruptibilité. En sortant vivant du tombeau, le Seigneur se tourne vers ceux qui pleurent aussi bien sur leurs fautes que sur leurs deuils et il déclare : « Je suis la résurrection et la vie » (Jn 11.25).
C’est là l’assurance inébranlable de notre salut, de l’unique salut possible pour tout homme venant dans ce monde. De même que le péché est entré par un seul homme, et avec le péché la mort, de même la mort et la résurrection du Fils de Dieu, du seul Juste, nous accordent une vie nouvelle de qualité éternelle, une vie pleine de sanctification.
Cela fait partie de la proclamation de l’Église dès les premiers jours, qui souligne la nécessité impérieuse du salut pour tout homme et en annonce la possibilité. Il est étonnant de constater qu’à l’heure actuelle, nous avons des idées aussi curieuses sur le péché que celles de ces redoutables hérétiques mystiques du deuxième siècle de notre ère, les gnostiques, qui cherchaient à accommoder leur religion avec la science et la philosophie de leur époque. L’Église eut raison de s’opposer à ce torrent philosophico-religieux dévastateur et, par la grâce divine, elle put sauvegarder sa foi en la réalité des faits et des événements historiques qui l’avaient fondée, à savoir au salut par l’incarnation du Fils de Dieu, en la nécessité inéluctable de sa passion expiatoire et en sa glorieuse résurrection. Le Symbole de Nicée-Constantinople est le cantique de victoire des croyants, qui avaient longuement lutté pour repousser des attaques pernicieuses et qui brandirent sans rougir l’étendard de leur foi et leur certitude dans la victoire de la résurrection. C’est cet hymne victorieux que, de siècle en siècle, les saints croyants ont chanté universellement dans toute tribu, race et langue, car la victoire leur a été accordée.
Nous participerons donc à la jubilation du premier jour de la semaine. Celui qui a goûté au poison mortel du péché, ressenti le besoin de salut et espéré la victoire peut avoir la certitude que le Christ vivant en personne l’appelle pour lui accorder vie et plénitude, pour répandre sur lui sa céleste lumière et lui redonner une inspiration pour la vie et même en face de la mort.
Pécheur qui reconnais le bien et le mal, qui sembles découragé par les inévitables moments de faiblesse, qui as soif de pureté, mais qui succombes sans cesse à la tentation, qui cherches la délivrance, mais ne résistes pas au pouvoir du Malin, qui luttes contre la loi du péché et ressent les frissons causés par l’approche de la mort, qui pleures le départ de tes bien-aimés et t’attardes autour des froids sépulcres, voici enfin ton salut; voici ton unique espoir : le Christ ressuscité d’entre les morts.
Voici celui qui a écrasé le mal sous toutes ses formes, qui a dévitalisé la mort, et qui, ayant souffert, ayant été crucifié et mis au tombeau, est ressuscité le troisième jour et est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant.
Il reviendra pour juger les vivants et les morts, et il régnera dans la gloire du Père, et son règne n’aura point de fin.
Alors toi aussi, tu peux redire avec l’apôtre Paul : « Qui me séparera de l’amour du Christ? » (Rm 8.35).