1 Corinthiens 15 - La puissance du Christ nous ressuscitera dans un corps glorieux comme le sien
1 Corinthiens 15 - La puissance du Christ nous ressuscitera dans un corps glorieux comme le sien
« Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils, et avec quel corps reviennent-ils? Insensé! ce que tu sèmes ne reprend pas vie, s’il ne meurt. Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, c’est un simple grain, de blé peut-être ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il le veut, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. Toute chair n’est pas la même chair; mais autre est celle des hommes, autre la chair des animaux, autre la chair des oiseaux, autre celle des poissons. Il y a aussi des corps célestes et des corps terrestres; mais autre est l’éclat des corps célestes, autre celui des corps terrestres. Autre est l’éclat du soleil, autre l’éclat de la lune, et autre l’éclat des étoiles; même une étoile diffère en éclat d’une autre étoile. Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force. Semé corps naturel, on ressuscite corps spirituel. S’il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel. C’est pourquoi il est écrit : Le premier homme, Adam, devint un être vivant. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. Le spirituel n’est pas le premier, c’est ce qui est naturel; ce qui est spirituel vient ensuite. Le premier homme tiré de la terre est terrestre. Le deuxième homme vient du ciel. Tel est le terrestre, tels sont aussi les terrestres; et tel est le céleste, tels sont aussi les célestes. Et de même que nous avons porté l’image du terrestre, nous porterons aussi l’image du céleste. »
1 Corinthiens 15.35-49
Oui, le Christ est ressuscité! Il a vaincu la mort. Notre pire ennemi a été vaincu! Jésus est revenu de la mort à la vie! Alléluia! Il est vivant aujourd’hui et pour toujours! Dans toute l’histoire de l’humanité, il n’y a pas d’événement plus important que la résurrection du Seigneur Jésus. L’apôtre Paul nous dit au début de ce chapitre 15 : « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures; il a été enseveli, il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures » (1 Co 15.3-4). C’est le cœur de l’Évangile. Cet événement passé est le fondement de notre espérance à venir. Tout ce magnifique chapitre 15 de cette lettre nous fait tourner les regards vers notre résurrection à venir, à cause de la victoire de Pâques il y a 2000 ans.
« Mais maintenant, Christ est ressuscité d’entre les morts, il est les prémices de ceux qui sont décédés. Car puisque la mort est venue par un homme, c’est aussi par un homme qu’est venue la résurrection des morts. Et comme tous meurent en Adam, de même aussi tous revivront en Christ, mais chacun en son rang : Christ comme prémices, puis ceux qui appartiennent au Christ, lors de son avènement » (1 Co 15.20-23).
Les prémices sont les premiers fruits, la première partie de la récolte à venir. Si vous avez un jardin et que vous cultivez du maïs, quand vous trouvez le premier épi qui est mûr, vous savez ce qui s’en vient : une belle récolte vous attend. La résurrection du Christ est le premier fruit de la grande récolte à venir. Jésus est ressuscité, alors le grand jour de la résurrection des morts est pour bientôt! Sa résurrection est la garantie de notre résurrection. Quel avenir merveilleux nous avons!
Mais la résurrection soulève bien des questions. Paul anticipe deux questions au verset 35. Première question : « Mais quelqu’un dira : Comment les morts ressuscitent-ils? » Autrement dit : Comment est-ce possible pour des morts de revenir à la vie? Par quelle force un corps décomposé peut-il ressusciter? Deuxième question : « Avec quel corps reviennent-ils? » Autrement dit : Allons-nous revenir dans le même corps ou dans un corps différent? Au temps de Paul, bien des gens — païens, juifs et chrétiens — se posaient ces questions. Encore aujourd’hui, nous avons les mêmes questions. Voici la réponse : La puissance du Christ nous ressuscitera dans un corps glorieux comme le sien.
1. Le témoignage de la création (1 Co 15.36-41)⤒🔗
Il est remarquable que Paul commence par présenter le témoignage de la création autour de nous. Contrairement aux apôtres, nous n’avons jamais vu un mort revenir à la vie. Cependant, nous voyons de nos yeux le témoignage de la création. Voilà une bonne façon de commencer avec des sceptiques ou avec des personnes qui se posent des questions.
Ça peut paraître étonnant, mais quand nous regardons autour de nous, nous voyons beaucoup de choses qui peuvent nous aider à croire dans la résurrection. Eh oui, regardez par exemple ce phénomène agricole bien connu. « Insensé! Ce que tu sèmes ne reprend pas vie, s’il ne meurt » (1 Co 15.36). Qui donc est insensé? Le croyant ou l’incrédule? C’est l’incrédule, car nous voyons devant nos yeux la puissance de Dieu en action dans la création. Vous pensez que le corps, une fois mort et enterré, ne peut pas revenir à la vie? Regardez la graine de blé. Une fois disparue dans la terre, la graine revient à la vie, en quelque sorte, pour produire quelque chose de plus grand et de meilleur. Un petit pépin produit un pommier qui, à son tour, produit plusieurs centaines de pommes chaque année.
Voyez toute la force qui se déploie à partir d’une toute petite graine enfouie dans la terre. Ça nous paraît banal. Pourtant, quand on y pense, c’est la puissance de Dieu en action. Avis aux sceptiques! Avis aux questionneurs! L’incrédule dira : « Je n’ai jamais vu un mort ressusciter, alors je ne peux pas croire à la résurrection. » Le croyant dira : « Je vois la puissance de Dieu en action de manière étonnante autour de moi. Alors, qu’est-ce qui empêche Dieu de faire une action encore plus étonnante? Tu te demandes comment la résurrection est possible? Insensé! Regarde cette graine qui meurt et qui produit une abondance de vie! »
Entre la graine mise en terre et la plante qui en résulte, il existe des différences, mais aussi des ressemblances. Un érable est énorme comparé à la samare, mais la samare ne peut produire qu’un érable, elle ne produira jamais un plant de tomates. Dieu est puissant, mais il est cohérent. Paul souligne d’abord la différence : « Et ce que tu sèmes, ce n’est pas le corps à venir, c’est un simple grain » (1 Co 15.37). Puis il note la ressemblance : « Puis Dieu lui donne un corps comme il le veut, et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre » (1 Co 15.38). Chaque semence produit selon son espèce.
Voilà déjà un début de réponse. Comment les morts ressuscitent-ils? Par la puissance de Dieu! Un peu comme la puissance en action sous nos yeux dans la création. Avec quel corps les morts reviennent-ils? Avec un corps très différent, et en même temps très semblable. Notre nouveau corps ne sera pas un corps de vache, de singe ou de grenouille. Ce sera un corps humain, en chair et en os, le même corps que nous avons, mais bien meilleur et bien supérieur. Exactement comme le corps de notre Sauveur Jésus, qui a été crucifié, transpercé, mis au tombeau, et qui s’est relevé, glorifié.
Dans les versets suivants, Paul s’intéresse à la deuxième question : « Avec quel corps ressuscitent-ils? » D’ailleurs, c’est la question qui nous intéresse, n’est-ce pas? À quoi ressemblerons-nous quand nous reviendrons à la vie?
Pour y répondre, Paul observe encore la nature. « Toute chair n’est pas la même chair » (1 Co 15.39). Petite excursion zoologique. Il y a la chair des hommes, il y a celle des animaux, celle des oiseaux, celle des poissons. Un poisson, un oiseau, un mammifère, un humain sont tous très différents. Puis, petite excursion astronomique. Les corps célestes sont différents des corps terrestres. Une étoile et une roche sont bien différentes. Même les corps célestes entre eux sont différents : soleil, lune, étoiles. Même les étoiles diffèrent l’une de l’autre; l’une est plus brillante, l’autre moins; l’une est rouge, l’autre est bleue.
Toutes ces créatures sont constituées des mêmes matériaux de base : hydrogène, carbone, oxygène, azote, etc. Et pourtant, voyez leur immense diversité. Les atomes, c’est un peu comme des blocs Lego qui nous permettent de construire un tas de choses différentes. Alors, avec quel corps allons-nous ressusciter? Avec un corps qui aura la même substance de base que notre corps aujourd’hui, mais qui aura des propriétés très différentes. Ce sera notre corps humain, mais grandement amélioré, complètement transformé! Si Dieu est capable de faire deux étoiles différentes l’une de l’autre, il est certainement capable de ressusciter notre corps avec un éclat bien supérieur à notre corps actuel!
L’observation de la création nous est très utile, mais elle a bien sûr ses limites. Pour en savoir plus, écoutons maintenant la révélation spéciale que Paul a reçue de Dieu.
2. Le témoignage de la résurrection (1 Co 15.42-49)←⤒🔗
À partir du verset 42, Paul nous fait regarder à la résurrection à venir. « Ainsi en est-il de la résurrection des morts. » Mais un instant, diront les sceptiques! Le témoignage de la création, nous pouvons l’observer. Mais la résurrection à venir, qui l’a déjà vue pour pouvoir en parler? Tout ce que nous voyons, ce sont des personnes qui naissent, qui vivent et qui meurent, et leur corps qui se décompose. C’est vrai, du moins, c’est vrai pour nous, mais n’oublions pas une chose : notre espérance de la résurrection repose sur des événements qui se sont déjà produits.
Notre espérance de la résurrection à venir est fondée sur le Christ ressuscité qui a été vu par des témoins oculaires. En 1 Corinthiens 15, Paul commence, en fait, non par le témoignage de la création, mais par les témoins de la résurrection.
« Il a été vu par Céphas, puis par les douze. Ensuite, il a été vu par plus de cinq cents frères à la fois, dont la plupart sont encore vivants, et dont quelques-uns sont décédés. Ensuite, il a été vu par Jacques, puis par tous les apôtres. Après eux tous, il s’est fait voir à moi, comme à l’avorton » (1 Co 15.5-8).
Ces témoins étaient au départ des sceptiques, eux aussi, des Thomas qui voulaient voir et toucher pour croire. Eh bien, ils ont vu, ils ont touché le Seigneur Jésus ressuscité. Ils ont finalement cru parce qu’ils ont vu et parce que le Saint-Esprit a ouvert leur cœur incrédule. La foi est fondée sur des faits réels que l’Esprit utilise ensuite dans nos cœurs pour nous donner confiance en lui et nous faire saisir les promesses qui se rattachent à ces faits historiques. Paul dira : « Si le Christ n’est pas ressuscité, votre foi est vaine » (1 Co 15.17). Si cet événement ne s’est pas produit, notre prédication est inutile et nous n’avons aucune espérance. La bonne nouvelle, c’est que de nombreux témoins ont rendu ce témoignage qu’ils ont mis par écrit : Christ est vraiment ressuscité! Il a été vu en chair et en os!
Paul fait partie de ces témoins. Bien qu’il l’ait vu seulement plus tard et de manière différente des autres apôtres, Paul l’a tout de même très bien vu, lui aussi. Alors, Paul est certainement autorisé à nous parler de la résurrection à venir puisqu’il a vu le Christ ressuscité. Avec quel corps les morts qui croient en Jésus reviendront-ils à la vie? Avec un corps semblable à celui du Christ ressuscité!
La résurrection est un mystère. Il reste encore bien des questions, mais la magnifique description des versets 42 à 45 nous suffit amplement et nous encourage tellement. Quatre fois Paul répète : « Semé d’une telle façon, on ressuscite d’une autre façon. » Comme la graine qui tombe en terre, qui meurt, et qui reprend vie selon son espèce, mais beaucoup mieux.
« Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force » (1 Co 15.42-43). Oh, quelle belle espérance nous avons! Notre corps deviendra incorruptible, immortel, resplendissant de gloire, plein de force. Encourageons-nous par ces paroles! Elles sont tellement d’actualité.
Nous savons très bien que nous sommes mortels, mais avec la pandémie actuelle, c’est devenu flagrant. Cette pandémie planétaire fait ressurgir partout la peur de la mort, la peur de côtoyer les autres et de provoquer ainsi la mort. Un tout petit virus nous rappelle notre faiblesse et notre mortalité. Pourtant, il n’y a pas que la covid sur la terre. Les causes de mortalité sont nombreuses : maladies cardiaques, maladies pulmonaires, cancers, maladies dégénératives, accidents, guerres, violences, etc. Pourtant, en se fixant tellement sur la covid, on a l’impression d’espérer parvenir un jour au risque zéro. Eh bien, le risque zéro, ça n’existe pas. Ce qui existe, c’est le risque 100 %. Après le péché de nos premiers parents, désormais le corps humain est semé corruptible, méprisable, plein de faiblesse et d’infirmité. Il est certain que nous allons tous mourir, à moins que Jésus revienne avant.
Quelle est notre réaction face à cette mort certaine qui nous attend? Regardons à Jésus! Il est vraiment ressuscité! En lui, nous avons une merveilleuse espérance! Celle de retrouver notre corps, en chair et en os, immortel, incorruptible, sain, vigoureux. Nous ne serons plus jamais affligés d’aucune maladie. Nous n’aurons aucune infirmité, aucun mal de dos, aucune migraine, aucun nez qui coule, aucun danger d’attraper des virus malfaisants. Nous serons toujours en parfaite santé. Nous serons rayonnants de beauté et de gloire, à l’intérieur comme à l’extérieur. Nous serons semblables à notre parfait Sauveur et Seigneur Jésus-Christ.
En dehors de cette espérance, tout ce qui reste, ce sont de faux espoirs. Le faux espoir qu’on pourrait éviter le jugement de Dieu en s’imaginant qu’après la mort il n’y a plus rien. Le faux espoir de la réincarnation, en s’imaginant revenir dans des corps d’animaux, avec le but ultime de disparaître dans le vide cosmique. Le faux espoir du transhumanisme qui espère améliorer nos capacités physiques et mentales à travers les progrès de la médecine, de la biotechnologie, de la génétique, de la robotique, de l’intelligence artificielle. Les transhumanistes espèrent vaincre la souffrance, la maladie, le vieillissement et même la mort par la science et la technologie. On espère devenir des hommes bioniques et des femmes bioniques. Au fond, on remplace le Dieu Créateur et Rédempteur pour essayer d’atteindre l’immortalité par soi-même. Quelle déception ce sera au bout de la route! Sans parler des gâchis que ça peut produire en cours de route quand on essaie de fabriquer des hybrides entre l’homme et la machine. Et puis, au bout de la route, soyons réalistes, la mort nous attend tous, inéluctable, impossible à vaincre par nous-mêmes. Pour ressusciter incorruptible et plein de gloire, il faut d’abord mourir. Et pour mourir en paix, dans l’espérance de la résurrection, il faut d’abord trouver refuge en Jésus ressuscité. Lui seul a vaincu la mort. Lui seul est puissant pour nous ressusciter.
Mais que veut dire le verset 44? « Semé corps naturel, on ressuscité corps spirituel. » C’est quoi un corps spirituel? S’agit-il d’un corps immatériel, un « corps non corporel », un esprit flottant dans les airs? Certains chrétiens espèrent se débarrasser de leur corps, comme les Grecs à Corinthe qui pensaient que le corps est la prison de l’âme. Si nous pouvions nous libérer de toute cette misère sur la terre pour enfin nous envoler au ciel.
Eh bien, pas du tout! Cette idée païenne n’a rien à voir avec l’espérance chrétienne. Nous n’espérons pas sortir de la prison de notre corps pour nous envoler au ciel. Nous espérons habiter sur la nouvelle terre, avec notre « corps corporel », en chair et en os, un corps transformé, puissant, rayonnant de beauté, parfaitement adapté à ce nouvel environnement. Quand Paul, dans les versets 47 à 49, établit un contraste entre le terrestre et le céleste, il n’est pas en train de dire que nous serons vaporeux dans le ciel, il annonce une réalité nouvelle venant du ciel, mais qui sera vécue dans la nouvelle création dans notre corps glorifié. À notre mort, bien sûr, le corps et l’âme se séparent, mais c’est temporaire, en attendant que les deux, corps et âme, soient à nouveau réunis à la résurrection.
On peut traduire plus précisément le verset 44 : « Semé corps animé [corps âme], on ressuscite corps spirituel. » Le contraste n’est pas entre la matière et l’esprit. Le contraste est entre l’âme et l’esprit. Nous avons aujourd’hui un corps animé, contrôlé par notre âme, qui est encore pécheresse, bien que purifiée et déjà transformée en partie, mais quand même en pécheresse. Au dernier jour, nous aurons un corps entièrement sous le contrôle du Saint-Esprit. Un corps spirituel est un corps dirigé et contrôlé par le Saint-Esprit de Dieu. Le verset 44 ne nous dit pas de quoi nous serons faits, mais nous annonce qui va nous diriger. Prenez par exemple un bateau. Il ne s’agit pas de savoir si le bateau est en bois ou en acier. Il s’agit de savoir si c’est un voilier ou un bateau à moteur. On ne veut pas savoir de quoi le bateau est fait, on veut savoir ce qui permet au bateau d’avancer. À notre résurrection, notre corps sera complètement rempli du Saint-Esprit, sous son règne parfait! Et alors, nous serons parfaitement humains!
Voyez d’ailleurs le verset 45 : « Le premier homme, Adam, devint un être vivant [une âme vivante]. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant. » Quand Jésus est-il devenu un esprit vivifiant? À sa résurrection. Son corps est revenu à la vie par la puissance du Saint-Esprit qui donne la vie. Puis, à la Pentecôte, il a déployé cette puissance. Le Christ ressuscité est puissant pour nous donner son Esprit vivifiant. Il nous a déjà donné la vie nouvelle par son Esprit. Toutefois, nous attendons encore mieux. Au dernier jour, son Esprit vivifiant nous ressuscitera. Notre corps sera entièrement sous la direction du Saint-Esprit. Ce sera merveilleux! Nous serons parfaitement saints dans tout notre être comme il est parfaitement saint! Resplendissants de gloire à l’extérieur et à l’intérieur, dans l’environnement parfait de la nouvelle création.
Alors, chers frères et sœurs, sommes-nous prêts à mourir? Nous n’avons pas besoin d’avoir peur de la mort. Le Christ est ressuscité! Il a vaincu la mort. Il est le fondement de notre espérance. Il promet de nous ressusciter incorruptibles, en pleine santé, rayonnants de beauté. Sommes-nous certains que cet avenir nous appartient? Le premier épi de maïs a mûri. Ayons la pleine confiance que la grande récolte suivra bientôt. Quand nous sommes affaiblis, malades ou devant la mort, ne doutons pas de notre résurrection. Il n’y a pas de plus grand encouragement. Nous sommes promis à un brillant avenir. La promesse de cet avenir nous soutiendra, nous guidera, nous réconfortera chaque jour dans l’attente de son retour. Amen.