Cette prédication sur Aggée 2.10-19 a pour sujet la bénédiction que Dieu donne gratuitement, par pure grâce, à ceux qui méritent la malédiction, afin de travailler à la construction de son Église d'un coeur purifié.

 

Source: Bâtissons la maison de l'Éternel!. 6 pages.

Aggée 2 - À partir de ce jour, je donnerai la bénédiction

« Le 24 du neuvième mois, la deuxième année de Darius, la parole de l’Éternel fut adressée au prophète Aggée en ces mots : Ainsi parle l’Éternel des armées : Demande donc aux sacrificateurs une instruction à ce sujet : Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée et qu’il touche avec son vêtement du pain, un mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, cela sera-t-il consacré? Les sacrificateurs répondirent : Non! Et Aggée dit : Si quelqu’un est devenu impur par le contact d’un cadavre, et qu’il touche toutes ces choses, deviendront-elles impures? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront impures. 14Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, — oracle de l’Éternel —, telles sont toutes les œuvres de leurs mains; ce qu’ils m’offrent là est impur. Réfléchissez maintenant à ce qui va se produire à partir d’aujourd’hui et par la suite. Avant qu’on ait mis pierre sur pierre au temple de l’Éternel, alors, quand on venait à un tas de vingt mesures, il n’y en avait que dix; quand on venait au pressoir pour puiser cinquante cuvées, il n’y en avait que vingt. Je vous ai frappés par la rouille, par la nielle et par la grêle, ainsi que tout le travail de vos mains, mais vous n’êtes point venus vers moi, — oracle de l’Éternel. Réfléchissez donc à ce qui va se produire à partir d’aujourd’hui et par la suite, depuis le vingt-quatrième jour du neuvième mois, depuis le jour où le temple de l’Éternel a été fondé, réfléchissez-y! Y a-t-il encore de la semence au grenier? Même la vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien rapporté. Mais à partir de ce jour, je donnerai la bénédiction. »

Aggée 2.10-19

Peuple bien-aimé du Seigneur Jésus,

Vous avez déjà entendu parler de l’évangile de la prospérité. Ce faux évangile est devenu répandu à travers le monde. Ses prédicateurs disent que, si nous croyons au Seigneur Jésus et si nous marchons avec lui, nous serons riches et en santé. À l’inverse, si nous sommes pauvres ou malades, c’est un signe que Dieu nous punit pour nos fautes. Nous pourrions donc mériter les bénédictions de Dieu.

Sans tomber dans ces graves erreurs, il est facile de nous mettre à penser que nous pourrions mériter les bénédictions de Dieu. Si je donne à Dieu quelque chose, il va me donner en retour. Si je lis la Bible, si je prie, si je viens au culte, Dieu va sûrement me bénir. Ou à l’inverse, si je traverse une épreuve, je deviens mécontent de Dieu parce qu’il ne me donne pas les choses que je désire et que je pense mériter.

Nous avons constamment besoin de revenir à la grâce. Dieu a établi avec nous et nos enfants une alliance de grâce. Il nous promet sa bénédiction, non à cause de nos accomplissements, mais à cause des accomplissements de Jésus-Christ, par pure grâce. Par son prophète Aggée, Dieu a déclaré à son peuple qu’il changerait sa malédiction en bénédiction. À partir de ce jour, je donnerai la bénédiction.

1. La raison de l’ancienne malédiction🔗

La raison de l’ancienne malédiction est simple : le peuple d’Israël a désobéi au Seigneur. Souvenons-nous du contexte. Israël est revenu d’exil à Babylone. Dieu leur a donné l’ordre de reconstruire le temple de Jérusalem. Autrefois, Dieu les avait punis à cause de leurs péchés. Ils sont allés en exil. Le temple a été détruit par les Babyloniens. Quel malheur! Cinquante ans plus tard, Dieu leur a fait grâce. Il les a ramenés dans leur pays. Aussitôt arrivés, ils se sont mis à rebâtir le temple. Le temple était le signe de la grâce de Dieu envers son peuple, le lieu où on offrait des sacrifices pour le pardon des péchés. Ils se mirent donc à rebâtir. Malheureusement les travaux ont cessé. Des ennemis sont venus s’opposer, le découragement s’est installé, la construction a été abandonnée. Pendant 16 ans, ils ont négligé de bâtir la Maison de l’Éternel. Ils ont préféré décorer leurs belles maisons et s’occuper de leurs bien-être. Alors, qu’est-il arrivé? Dieu les a châtiés. La sécheresse a frappé. Ils semaient beaucoup et récoltaient peu. « Le salarié reçoit son salaire dans un sac percé » (Ag 1.6). Encore des malheurs!

Puis, Dieu leur envoya le prophète Aggée pour les stimuler à reprendre le travail. L’Éternel éveilla leur esprit. Nous avons déjà vu le résultat : « Ils vinrent se remettre à l’œuvre dans la Maison de l’Éternel » (Ag 1.14). On s’est mis à rebâtir la Maison! C’est magnifique! L’obéissance est revenue. Le peuple a travaillé fort pendant un mois, puis le découragement est revenu! Les plus vieux ont dit : cette Maison ne sera jamais aussi belle que l’ancien temple de Salomon. Aggée est revenu les encourager. Nous l’avons vu la dernière fois : « Fortifiez-vous et travaillez! Car moi je suis avec vous » (Ag 2.4). « La gloire de cette dernière Maison sera plus grande que celle de la première » (Ag 2.9). Tout un encouragement! Alors, ils ont continué à bâtir avec des forces nouvelles.

Et nous arrivons à notre texte. « Le 24 du neuvième mois, la deuxième année de Darius, la parole de l’Éternel fut adressée au prophète Aggée » (Ag 2.10). Ça fait maintenant trois mois qu’ils travaillent à reconstruire le temple, et toujours pas de bénédiction. Ils pouvaient se demander : « Que se passe-t-il? Dieu nous laisse-t-il tomber? » L’ancienne récolte était trop maigre. Les réserves s’épuisaient. La nouvelle récolte n’a pas encore eu le temps de pousser. Le prophète Aggée leur promet une nouvelle bénédiction. Mais pour l’apprécier, il faut d’abord qu’ils comprennent les raisons de tous leurs malheurs.

Aggée va voir les sacrificateurs et leur pose deux questions étranges. Première question :

« Si quelqu’un porte dans le pan de son vêtement de la chair consacrée et qu’il touche avec son vêtement du pain, un mets, du vin, de l’huile, ou un aliment quelconque, cela sera-t-il consacré? Les sacrificateurs répondirent : Non! » (Ag 2.12).

Deuxième question :

« Si quelqu’un est devenu impur par le contact d’un cadavre, et qu’il touche toutes ces choses, deviendront-elles impures? Les sacrificateurs répondirent : Elles seront impures » (Ag 2.13).

Les sacrificateurs qui connaissaient la Parole de Dieu répondent correctement. Quand on offrait des sacrifices, une partie de la viande était gardée pour être mangée. Cette viande consacrée pouvait toucher d’autres aliments, du pain, du vin, de l’huile. Ces aliments devenaient-ils saints au contact de la viande sainte? Non. Par contre, si quelqu’un touchait un cadavre, il devenait impur et il pouvait transférer son impureté à d’autres objets.

Voici un exemple qui peut nous aider à comprendre. Si je suis en bonne santé, je ne peux pas vous « contaminer » par ma bonne santé. Ma santé n’est pas transférable sur vous. Par contre, si j’ai la grippe, je risque de vous contaminer. Ma grippe est transférable sur vous. En Israël, la sainteté n’était pas transférable, mais l’impureté était transférable.

Pourquoi ces deux étranges questions? Pour leur faire comprendre une chose.

« Alors Aggée, reprenant la parole, dit : Tel est ce peuple, telle est cette nation devant moi, telles sont toutes les œuvres de leurs mains; ce qu’ils m’offrent là est impur » (Ag 2.14).

Le peuple était impur. Même si, depuis trois mois, ils travaillaient au service de Dieu, ils ne servaient pas Dieu d’un cœur pur. Pensez-vous que Dieu était content? Absolument pas! Tout ce qui ne vient pas d’un cœur pur est péché contre Dieu. L’impureté de leur cœur contaminait le travail de leurs mains. Pourquoi leurs mauvaises récoltes? Pourquoi leurs malheurs? À cause de leur saleté intérieure qui s’est transférée sur le travail de leurs mains. Comment mériter la bénédiction de Dieu quand nous sommes pollués par le péché? C’est impossible! Nous méritons la malédiction et l’enfer éternel.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous? Si nous vivons dans un péché particulier, cette impureté contaminera tout ce que nous faisons. Si nous refusons d’abandonner ce péché, nous sommes impurs et nous contaminons le reste de notre vie. Quand nous venons adorer Dieu en Église, notre adoration devient un acte impur aux yeux de Dieu. Adorer Dieu est une excellente chose, mais quand nous venons avec un cœur impur, la sainteté du culte n’est pas transférée sur nous. C’est notre impureté qui vient tout contaminer. Nous pouvons être actifs à bâtir l’Église, mais si nos cœurs sont impurs, le travail de nos mains devient contaminé lui aussi. Notre service ne plaira pas au Seigneur. Que faire alors? Ne cessons pas de venir adorer Dieu. N’arrêtons pas de bâtir sa Maison. Le Seigneur nous commande de l’adorer. Il nous demande de travailler à bâtir son Église. Nous devons plutôt nous repentir de nos péchés et chercher la grâce de son pardon en Jésus-Christ. Dieu veut un cœur pur et sincère. Il demande un cœur nouveau qui aime le Seigneur.

Comment le travail de nos mains peut-il plaire à Dieu? Même le meilleur d’entre nous n’est jamais parfaitement pur. Comment espérer ne pas contaminer les autres autour de nous avec nos saletés morales et spirituelles? Nous avons vraiment besoin de la grâce de Dieu qui purifie nos cœurs par la foi. Il nous lave par le sang du Christ et par la puissance de son Esprit. Et alors, nos œuvres commenceront à lui être agréables.

2. L’annonce d’une nouvelle bénédiction🔗

Les versets 15 à 19 sont déroutants. Aggée annonce une grande bénédiction à venir en rappelant des malédictions passées. La bénédiction pointe à l’horizon à deux reprises dans ce passage : « Réfléchissez maintenant à ce qui va se produire à partir d’aujourd’hui et par la suite » (Ag 2.15). « Réfléchissez donc à ce qui va se produire à partir d’aujourd’hui et par la suite » (Ag 2.18). Ensuite, la bénédiciton est annoncée plus clairement : « Mais à partir de ce jour, je donnerai la bénédiction » (Ag 2.19). Voyez l’insistance sur « aujourd’hui, ce jour ». Désormais, ce sera la bénédiction! Quel encouragement pour ces bâtisseurs!

Nous aussi nous avons besoin d’entendre des paroles d’encouragement. Comme il est bon d’entendre le Seigneur nous dire : « À partir de ce jour, je donnerai la bénédiction. » Nous en avons tant besoin! Mais n’allons pas trop vite, car la parole d’Aggée est déroutante. Il leur dit : « Réfléchissez maintenant. » Il répète : « Réfléchissez donc. » Il faut bien réfléchir, mais à quoi? En se souvenant des anciennes malédictions.

« Avant qu’on ait mis pierre sur pierre au temple de l’Éternel » (Ag 2.15), c’est-à-dire avant qu’ils aient commencé à construire le temple, les choses allaient plutôt mal. « Quand on venait à un tas de vingt mesures, il n’y en avait que dix. Quand on venait au pressoir pour puiser cinquante cuvées, il n’y en avait que vingt » (Ag 2.16). La récolte de blé était plus maigre que prévue. La production de vin était décevante. Pourquoi? « Je vous ai frappé par la rouille, par la nielle et par la grêle, ainsi que tout le travail de vos mains » (Ag 2.17). C’est Dieu qui les a frappés! La rouille et la nielle sont des maladies qui détruisent les plantes. Ajoutez à cela la grêle qui peut dévaster les cultures en quelques minutes. Dieu contrôle parfaitement les conditions météo et agricoles. Il a frappé son peuple pour qu’ils reviennent à lui. « Mais vous n’êtes point venus vers moi » (Ag 2.17). Ils n’ont pas compris le message.

Le prophète leur dit : Réfléchissez à tout cela. Maintenant, à partir d’aujourd’hui, les choses vont changer. La malédiction se changera en bénédiction. Vous avez subi toutes sortes de malheurs par votre faute, vous goûterez maintenant à un grand bonheur. « La vigne, le figuier, le grenadier et l’olivier n’ont rien rapporté. Mais à partir de ce jour, je donnerai la bénédiction » (Ag 2.19). Quelle était exactement cette bénédiction? Dieu ne le dit pas, mais le résultat se fera sentir à partir d’aujourd’hui, dit Aggée.

Dans l’Ancien Testament, les bénédictions et les malédictions de l’alliance étaient en bonne partie d’ordre matériel, par exemple les récoltes. Il y avait aussi des bénédictions spirituelles, par exemple David a dit au Psaume 32 : « Heureux celui dont la transgression est enlevée, dont le péché est pardonné! » (Ps 32.1). Dans le Nouveau Testament, les bénédictions et les malédictions sont plus profondes. Elles sont éternelles. Les bénédictions matérielles d’autrefois étaient des signes des bénédictions spirituelles beaucoup plus riches que nous avons en Jésus-Christ.

Nous aussi devons bien réfléchir aux bénédictions promises en Jésus-Christ à la lumière des malédictions que nous méritons. Nous méritons non seulement de mauvaises récoltes, mais la juste et sainte colère de Dieu. Nous méritons le châtiment éternel. Déjà dans nos vies, nous subissons des conséquences du péché à travers divers malheurs. Réfléchissez à tout ça et à ce qui va se produire! À partir de ce jour, un grand changement va se produire grâce à Jésus-Christ. Il est venu nous sauver de nos péchés. Aujourd’hui et dans la suite, je donnerai la bénédiction! Nous avons besoin d’y réfléchir pour éviter de penser que nous méritons sa bénédiction. Dieu veut vraiment nous garder humbles et reconnaissants.

3. La raison de la nouvelle bénédiction🔗

Pourquoi Dieu a-t-il changé sa malédiction en bénédiction? Serait-ce parce qu’Israël est devenu obéissant quand ils se sont mis à rebâtir le temple? Non, leur cœur impur a contaminé le travail de leurs mains. Le prophète n’explique pas la raison de cette nouvelle bénédiction. Il déclare simplement : Dans le passé, les choses allaient mal à cause de vos fautes, « mais à partir de ce jour, je donnerai la bénédiction ».

Sa façon d’en parler nous donne quand même de bons indices. Cette bénédiction possède au moins deux caractéristiques. Premièrement, elle est surprenante. Au milieu de toute l’impureté d’Israël, une parole surprenante retentit : « À partir de ce jour, je donnerai la bénédiction. » La raison ne se trouve pas dans le peuple de Dieu, elle se trouve en Dieu seul. La surprise de la grâce!

La surprise est encore plus grande aujourd’hui. Écoutez cette magnifique parole de l’apôtre Paul : « Béni soit le Dieu et Père de notre Seigneur Jésus-Christ, qui nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ » (Ép 1.3). Quelles sont ces bénédictions et pourquoi nous les donner?

« En lui, Dieu nous a élus avant la fondation du monde, pour que nous soyons saints et sans défaut devant lui. Dans son amour, il nous a prédestinés par Jésus-Christ à être adoptés, selon le dessein bienveillant de sa volonté, pour célébrer la gloire de sa grâce qu’il nous a accordée en son bien-aimé. En lui, nous avons la rédemption par son sang, le pardon des péchés selon la richesse de sa grâce. […] En lui, nous avons été mis à part, prédestinés selon le plan de celui qui opère tout selon la décision de sa volonté, afin que nous servions à célébrer sa gloire » (Ép 1.4-12).

Quelle surprise! Pour quelle raison Dieu nous a-t-il bénis? À cause de son bon plaisir, selon la décision de sa libre volonté, dans son insondable amour en Jésus-Christ, selon la richesse de sa grâce, pour que sa gloire soit célébrée.

Êtes-vous surpris par la grâce de Dieu en Jésus-Christ? Êtes-vous émerveillés par son don gratuit? Ou bien estimez-vous mériter ses bénédictions? Travaillez-vous à son service par reconnaissance pour ces bénédictions ou bien dans le but de les mériter? Et quand il vous envoie une épreuve, supportez-vous l’épreuve avec patience et humilité, ou bien êtes-vous mécontents de Dieu, en estimant que vous méritez un meilleur sort? Il ne faut jamais estimer la bénédiction de Dieu comme un dû, mais toujours se laisser surprendre par la grâce. À partir d’aujourd’hui, je donnerai la bénédiction! Comme c’est étonnant!

Deuxième caractéristique de cette bénédiction : elle est certaine, aussi certaine que surprenante. Dieu le dit non pas une fois, mais trois fois, pour convaincre son peuple que sa parole est certaine. « À partir d’aujourd’hui et par la suite. […] À partir d’aujourd’hui et par la suite. […] À partir de ce jour, je donnerai la bénédiction » (Ag 2.15,18,19). Oui, c’est absolument certain! Dieu est fidèle et vrai. Quand il déclare qu’il pardonne les péchés de son peuple, leurs péchés sont réellement pardonnés. Quand il affirme qu’il bénira son Église, il la bénira certainement.

Nous connaissons la grâce de Dieu en Jésus-Christ, nous avons une compréhension beaucoup plus riche de ces bénédictions aujourd’hui. Le temple que le peuple d’Israël a reconstruit était pour offrir à nouveau des sacrifices pour les péchés. Jésus est l’Agneau de Dieu qui s’est offert en sacrifice pour expier tous nos péchés. Comme l’a dit le prophète Ésaïe :

« Il était transpercé à cause de nos crimes, écrasé à cause de nos fautes; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (És 53.5-6).

Paul le confirme :

« C’est par la grâce, en effet, que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu. Ce n’est point par les œuvres afin que personne ne se glorifie. Car nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ép 2.8-10).

Nous sommes impurs, le péché contamine le travail de nos mains, mais le sang du Christ nous purifie de toute impureté, son Esprit nous façonne pour que nous soyons son ouvrage. Par sa grâce, il commence à nous rendre capables de l’aimer, de le servir d’un cœur nouveau et de pratiquer des œuvres bonnes. Demandons-lui d’affermir le travail de nos mains. Travaillons à construire son Église avec lui, par sa grâce, avec sa bénédiction. Recevons sa bénédiction aujourd’hui et chaque jour de la semaine. Amen.