1. Le désespoir mondial pour l’interdiction de la viande atteint l’Église chrétienne
2. La clarté biblique sur la consommation de viande
3. Aucune base scientifique pour s’abstenir de viande

Aujourd’hui, cette culture anti-viande est arrivée aux portes de l’Église. Nous avons maintenant des leaders d’opinion, des personnalités médiatiques et même des voix au sein de l’Église qui appellent à une réduction de la consommation de viande.

Les chrétiens doivent savoir que l’appel à l’interdiction ou à la réduction de la consommation de viande est non seulement non biblique, mais également sans fondement scientifique.

1. Le désespoir mondial pour l’interdiction de la viande atteint l’Église chrétienne⤒🔗

Ces dernières années, le changement climatique est devenu l’une des principales raisons qui poussent les gouvernements à demander l’interdiction ou la réduction de la consommation de viande. Le comité britannique sur le changement climatique a recommandé « une réduction de 20 % de la viande et des produits laitiers d’ici 2030 et de 35 % de la viande d’ici 2050¹ », suggérant en outre que les gens se tournent vers des solutions de rechange végétales.

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement a proposé de taxer les rots et les pets des animaux d’élevage comme les moutons et les bovins². En Allemagne, qui a été un foyer pour les mouvements écologiques radicaux, au moins trois ministres du gouvernement³ ont appelé à une forte réduction (jusqu’à 80 %⁴) de la consommation de viande.

En 2020, le New York Times a déclaré : « La fin de la viande est arrivée », ajoutant : « Si vous vous souciez des travailleurs pauvres, de la justice raciale et du changement climatique, vous devez arrêter de manger des animaux.⁵ » Le propriétaire de Microsoft et milliardaire Bill Gates suggère que « les nations riches devraient passer entièrement au bœuf synthétique⁶ ». Il n’est pas surprenant qu’il ait investi dans plusieurs entreprises de viande synthétique⁷.

Cette guerre contre la viande s’est également infiltrée dans la culture chrétienne. Le végétarisme est « le régime spirituellement approprié pour les gens⁸ », affirme un auteur qui croit que les chrétiens ne devraient pas manger de viande. Il dénonce l’hypocrisie des chrétiens qui professent la vie et « mangent ensuite le monde à en mourir ». Certains sites vont même jusqu’à qualifier Jésus de végétalien⁹.

2. La clarté biblique sur la consommation de viande←⤒🔗

Cependant, la Parole de Dieu rejette catégoriquement toute vision aussi extrapolée et incorrecte des pratiques alimentaires pour les chrétiens¹⁰. Dieu, depuis le déluge (Gn 9.2-3), n’a aucun problème avec la consommation de viande. En fait, à l’époque de l’Ancien Testament, Dieu lui-même faisait la distinction entre les animaux rituellement purs et impurs pour la consommation, validant ainsi directement la consommation de viande animale.

Notre Seigneur Jésus mangeait de la viande. Les disciples étaient des pêcheurs, qui capturaient des poissons non pas pour les utiliser comme objets d’exposition dans des aquariums, mais pour la consommation quotidienne des gens. Les Écritures exposent la vérité dans un langage simple qui n’est pas difficile à interpréter. Le Nouveau Testament enseigne également aux chrétiens à ne pas juger ou maltraiter les gens en raison de leurs préférences alimentaires.

« Tel croit pouvoir manger de tout; tel autre, qui est faible, ne mange que des légumes. Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas ne juge point celui qui mange, car Dieu lui a fait bon accueil » (Rm 14.2-3).

En d’autres termes, les habitudes alimentaires ne doivent pas être imposées à une personne, et les chrétiens ne devraient pas avoir de problème avec la consommation de viande ou l’abstinence de viande. Notez également que c’est la personne qui « ne mange que des légumes » que Paul qualifie de « faible », parce que sa conscience est mal formée, adoptant une limite non établie par Dieu.

3. Aucune base scientifique pour s’abstenir de viande←⤒🔗

Certains chrétiens peuvent prétendre que le fait de s’abstenir de manger de la viande et de prévenir les émissions de gaz à effet de serre qui en découlent nous aidera à sauver la Terre d’une certaine catastrophe climatique. Cependant, les preuves de cette affirmation ne se trouvent nulle part.

Tout d’abord, les scientifiques n’ont pas encore compris le fonctionnement de notre système climatique. Plus de 90 % des modèles informatiques actuels échouent de manière significative dans leur capacité à prédire le réchauffement futur¹¹. Cela s’explique par le fait que les scientifiques qui conçoivent ces modèles de prévision croient à tort que les émissions anthropiques de gaz à effet de serre peuvent réchauffer rapidement notre atmosphère à des niveaux dangereux.

La Terre a connu des taux de réchauffement irréguliers¹² au cours des cinq dernières décennies, malgré une augmentation quasi linéaire et constante des concentrations de dioxyde de carbone dans l’atmosphère¹³, l’un des principaux gaz à effet de serre censés avoir un impact sur le réchauffement de notre atmosphère.

Même si le monde devait se réchauffer autant que le prévoit le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat des Nations unies, et comme le rapportent largement les médias, ce réchauffement ne causerait que des inconvénients minimes d’ici la fin du siècle. Selon les Nations unies, moins de 5 % du PIB mondial serait affecté par les effets du climat sur notre monde d’ici 2100¹⁴. Et il s’agirait d’une réduction de 5 % non pas par rapport au PIB mondial actuel, mais par rapport au PIB mondial de 2100, qui, selon les Nations unies, devrait être plusieurs fois supérieur à celui d’aujourd’hui. En d’autres termes, tout le monde serait légèrement moins bien loti avec le réchauffement que sans lui, mais tout de même beaucoup mieux loti qu’aujourd’hui.

Les émissions dues à la consommation de viande ne vont pas provoquer de changements significatifs sur notre climat. Comme le disent les Écritures, le choix du régime alimentaire est une question de préférence personnelle et non une question que l’État ou l’Église devrait décider pour un individu.

Notes