Le succès assuré de l'évangélisation
Le succès assuré de l'évangélisation
- La Parole de Dieu est différente
- Dieu s’intéresse tout spécialement à sa Parole
- La grâce de Dieu est plus forte
Étant donné que chaque disciple de Jésus-Christ est tenu de contribuer à l’évangélisation de la planète, la question suivante devient intéressante et importante : « Ce travail est-il faisable? » Est-ce que l’Église n’essaie pas d’en faire trop? La plus grande partie du monde est encore païenne et ignore totalement la révélation de Dieu en Jésus-Christ. De plus, une partie considérable de ceux et celles qui se disent chrétiens, mais qui le sont de nom seulement se compose d’hommes et de femmes non renouvelés qui sont aussi loin du ciel que le sont les païens, en ce qui concerne la nouvelle naissance.
Comment l’Église dans son ensemble de même que les chrétiens en tant qu’individus peuvent-ils être certains qu’ils n’entreprennent pas un travail impossible à accomplir en soi? Aucun ouvrier ne veut gaspiller son énergie pour rien. L’un des tourments de l’enfer imaginé par les païens consistait à rouler une pierre jusqu’au sommet d’une colline, puis, juste au moment d’y arriver, de voir glisser la pierre entre leurs mains et dévaler jusqu’en bas, les obligeant à recommencer à perpétuité.
Nous aimerions, dans cet article, présenter quelques raisons pour lesquelles nous pouvons être rassurés quant à la réussite du travail d’évangélisation. L’effort que met l’Église à prêcher Jésus-Christ crucifié ne manquera pas de produire son effet, tout comme la pluie ne manque pas d’arroser la terre et de faire germer la semence (És 55.10).
1. La Parole de Dieu est différente⤒🔗
Nous affirmons que le travail d’évangélisation sera certainement couronné de succès tout premièrement à cause de la nature de la vérité de Dieu. Les qualités et les caractéristiques de la doctrine que Dieu nous demande de prêcher à toute créature possèdent quelque chose d’inhérent qui promet et annonce un triomphe.
Nous devons garder ce fait à l’esprit si nous voulons avoir l’assurance que la certitude de la réussite de l’évangéliste chrétien repose sur un fondement solide. À moins qu’il n’ait été chargé d’enseigner quelque chose de surhumain, quelque chose qui n’a pour origine ni la terre ni l’homme, quelque chose qu’on ne retrouve pas dans la littérature des différents peuples de la terre, il dépensera son énergie pour rien.
Les apôtres de la raison humaine, les inventeurs de systèmes humains et leurs disciples ont peiné depuis six mille ans sans jamais avoir réussi à changer radicalement un seul homme et sans jamais avoir réussi à convertir le péché et la misère de cette terre en sainteté et en bonheur célestes. Si le messager chrétien ne va pas complètement au-delà de leur domaine pour proclamer les vérités d’un monde autre et bien supérieur, il ne fera que répéter leurs efforts futiles. Il doit enseigner la Parole et les commandements de Dieu — une doctrine plus excellente que les commandements de l’homme, une sagesse supérieure à celle de tous les peuples, qu’ils soient Hébreux ou Indiens, Grecs ou Romains.
2. Dieu s’intéresse tout spécialement à sa Parole←⤒🔗
En deuxième lieu, nous affirmons que le travail d’évangélisation sera certainement couronné de succès du fait que Dieu nourrit un intérêt particulier pour sa propre Parole. Ésaïe 55 nous l’enseigne clairement. Dieu dit par l’intermédiaire de son prophète : « Ma parole ne retourne pas à moi sans effet, sans avoir exécuté ma volonté et accompli avec succès ce pour quoi je l’ai envoyée. » Dieu démontre ici un intérêt personnel et manifeste sa volonté d’une supervision personnelle. Ces doctrines au sujet du salut et de la destinée de l’homme ne sont pas envoyées du ciel comme des messagers solitaires devant se frayer un chemin du mieux qu’ils peuvent. La troisième personne de la Trinité les accompagne. Le Saint-Esprit se sert de la Parole pour exercer une influence indéfinissable, mais toute-puissante et irrésistible, agissant dans son domaine propre et de sa façon à lui. Il n’existe pas sur toute la terre un seul cœur humain qui soit trop dur pour que l’effet conjugué de la Parole et de l’Esprit de Dieu ne puisse le transpercer, pénétrer en lui.
Voilà donc une deuxième raison qui nous permet d’être assurés que les efforts d’évangélisation seront couronnés de succès. Vous pouvez proclamer vos idées ou celles de vos semblables toute votre vie, mais, comme Grotius, vous serez contraints de dire à la fin d’une carrière longue et bien remplie : « J’ai passé ma vie à laborieusement ne rien faire. » Mais si vous avez employé votre temps à enseigner les vérités de la Loi et de l’Évangile aux non-croyants et à communiquer ces vérités à leurs facultés aveugles et obscurcies, vous pourrez à la fin de votre vie résumer votre travail en disant : « J’ai construit un édifice plus durable que l’or. J’ai enseigné à plusieurs personnes la Parole de Dieu, lui qui vit et demeure éternellement. »
3. La grâce de Dieu est plus forte←⤒🔗
La loi qui régit l’expérience individuelle est la même que celle qui prévaut dans le domaine de la mission en général. Il nous faut cesser de regarder à la créature et regarder plutôt à notre Créateur et Rédempteur, d’une manière captivée, d’une manière qui nous permettra de trouver notre force en lui. Aucun pécheur ne peut goûter à la paix s’il ne comprend pas que la grâce de Dieu est plus grande que ses péchés. Tant que ses péchés lui sembleront plus grands que la miséricorde de Dieu, il ne pourra que désespérer.
Il en est de même dans nos efforts pour sauver des âmes. L’Église ne pourra pas jouer de rôle-clé dans l’évangélisation de la planète si elle ne croit pas que Dieu le Saint-Esprit est plus puissant que la corruption de l’homme. Tant et aussi longtemps que le travail semblera trop imposant pour pouvoir être accompli, que l’ignorance, le vice, la brutalité et l’apathie des masses pécheresses autour de nous sembleront impossibles à surmonter par quelque puissance humaine ou divine que ce soit, il demeurera impossible d’accomplir un travail courageux et confiant pour le bien-être de l’homme. Aucun missionnaire n’aurait pu entreprendre sa mission d’amour si ses yeux s’étaient détournés de Dieu et s’étaient fixés uniquement sur l’homme et sa condition désespérée.
Pensez-vous que les apôtres auraient quitté leur coin de la Palestine pour aller convertir le monde gréco-romain à une nouvelle religion si leur vision avait été confinée à ce qui était terrestre? En dehors de la puissance et de la promesse de Dieu, la proclamation d’une religion comme le christianisme à une population plongée dans le paganisme relève de la plus pure naïveté. Elle confronte tous les mauvais penchants et condamne tous les plaisirs de l’homme coupable. La prédication de l’Évangile ne trouve sa justification, sa sagesse et sa victoire qu’en Dieu, lui qui la soutient par son attitude envers sa Parole et par la relation qu’il entretient avec elle. C’est sa religion, et par conséquent elle doit en définitive devenir une religion universelle.