Matthieu 24 - Veillez, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra
Matthieu 24 - Veillez, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra
« Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé, de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. »
Matthieu 24.36-44
Pompéi : qui n’a jamais entendu parler de cette ville-là? Voici ce qui est arrivé à Pompéi le 24 août de l’année 79 après Jésus-Christ. C’était une journée qui avait commencé comme une autre, une journée ordinaire à Pompéi. Les gens vaquaient à leurs occupations quotidiennes dans les maisons, aux marchés et au port de cette ville romaine prospère de 20 000 habitants. À huit heures du matin, on a remarqué que le volcan appelé le Vésuve situé pas très loin avait craché quelques petites émissions de lave. En après-midi, il y a eu une éruption violente. Et en moins de vingt-quatre heures, la ville de Pompéi et une grande partie de sa population se sont retrouvées ensevelies sous une épaisse couche de lave volcanique. Plusieurs milliers de morts. Les gens s’étaient levés ce matin-là sans avoir la moindre idée de la catastrophe imminente qui allait leur tomber dessus.
Un survivant aurait pu dire le soir de ce 24 août : « J’ai l’impression d’être sur une planète différente de celle sur laquelle je me suis réveillé ce matin! » J’ai entendu cette semaine quelqu’un dire : « Un matin du mois de mars 2020, je me suis réveillée sur une autre planète ». Cette personne faisait référence aux bouleversements sans précédent qui se multiplient sur la terre à cause de la pandémie. Tout peut basculer si rapidement!
Le texte biblique que nous venons de lire en Matthieu 24 nous annonce un jour spécial qui s’en vient, un jour unique, un jour sans précédent : le jour où le Fils de Dieu reviendra sur la terre. Il y a dans ces versets au moins trois certitudes au sujet du retour de Jésus-Christ, et ce sont des certitudes qu’il est toujours très important de se rappeler.
1. Jésus-Christ reviendra, mais nous ne pouvons pas savoir quand⤒🔗
Aux versets 37 et 39 de notre texte, il est question de « l’avènement du Fils de l’homme ». Au verset 42, il est écrit : « Votre Seigneur viendra. » Et au verset 44 : « Le Fils de l’homme viendra. » Ces versets font partie d’une série de 319 versets dans le Nouveau Testament qui parlent du retour de Jésus-Christ. C’est donc une vérité extrêmement bien établie. C’est une vérité qui fait la joie du peuple chrétien. Nous attendons le retour de notre merveilleux Sauveur!
Quand Jésus reviendra-t-il? Voici la réponse claire du Fils de Dieu au verset 36 : « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. »
Le retour de Jésus-Christ est un fait certain; mais le moment de son retour nous est inconnu. Personne ne connaît le jour et l’heure, dit Jésus; ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. Plusieurs sont déroutés par cette parole de Jésus au verset 36. Ils disent : « Si Jésus est Dieu, comment se fait-il qu’il ne sait pas le jour et l’heure de son retour? » Il faut faire très attention ici. Il ne faut pas oublier qu’en venant sur la terre, Jésus a choisi de limiter sa puissance divine (Ph 2.6-8). Jésus est omniprésent, omnipotent et omniscient; mais à plusieurs moments de son incarnation, il a choisi de ne pas se servir de ces attributs.
Par exemple, prenez son omniprésence, c’est-à-dire sa présence en tous lieux. S’il voulait se rendre à Jérusalem, Jésus marchait. Il ne disait pas à ses apôtres : « Puisque je suis omniprésent, je suis déjà rendu à Jérusalem; alors je vais rester ici et je vais vous voir quand vous arriverez à Jérusalem. » Il n’exerçait pas son omniprésence, mais il marchait.
Ou encore, pensez à son omnipotence, c’est-à-dire sa toute-puissance. Jésus a eu faim, mais il ne s’est pas servi de son omnipotence pour remplir miraculeusement son estomac vide. Il a mangé. Quand il était fatigué, il ne se servait pas de son omnipotence pour revitaliser miraculeusement son corps fatigué, mais il devait dormir.
De même ici, en Matthieu 24.36, Jésus ne s’est pas servi de son omniscience, c’est-à-dire du fait qu’il sait tout. Si Jésus avait constamment exercé tous ses attributs divins, comment aurait-il pu être un véritable être humain semblable à nous? S’il n’avait connu aucune limitation humaine, son incarnation aurait-elle pu nous sauver? Si sa crucifixion ne lui avait causé aucune douleur, comment aurions-nous pu dire qu’il a souffert pour nous?
Donc, Jésus ne savait pas quand il reviendrait. Il n’avait pas besoin de le savoir. Et nous n’avons pas besoin de le savoir nous non plus. « Pour ce qui est du jour et de l’heure, personne ne les connaît, ni les anges des cieux, ni le Fils, mais le Père seul. » Malgré ces mots clairs, nets et précis, énormément de personnes ont perdu et perdent encore un temps fou à essayer de déterminer le jour et l’heure du retour de Jésus. Ceux qui cherchent à connaître ce jour désirent une connaissance que Dieu le Père a jugé bon de garder secrète. Ils succombent à une curiosité interdite. Cette curiosité impertinente est une rébellion ouverte contre le Seigneur. C’est un orgueil monstrueux. C’est inexcusable et répréhensible.
Nous devons absolument réprimer tout désir de vouloir connaître le jour et l’heure. Si le Fils ne Dieu lui-même ne savait pas, qui sommes-nous pour prétendre savoir mieux que le Fils de Dieu? Pour qui nous prenons-nous? Si le Fils lui-même l’ignore, ceux qui le suivent doivent demeurer dans cette ignorance joyeuse qui ne peut pas être enlevée, faisant entièrement confiance à la sagesse et à la bonté du Père, s’efforçant d’obéir à sa volonté clairement révélée. Le réformateur Martin Luther a dit : « Dans sa révélation, Dieu dit aux pécheurs tout ce qu’ils ont besoin de savoir, et non pas tout ce qu’ils aimeraient savoir. » Jean Calvin avertit de prendre garde à Satan qui veut nous inciter à éplucher par une hardiesse illicite les secrets inaccessibles de Dieu.
Malgré l’avertissement solennel de la Bible, assez régulièrement, et particulièrement dans des temps de crise, par exemple celle que nous traversons ces temps-ci, nous entendons parler de telle personne qui prédit le retour de Jésus pour telle date. Ils ont fait des tableaux, ils ont établi des chartes, ils ont fait des calculs, ils ont scruté tout ce qui se passe au Moyen-Orient, etc. Ces spéculations se révèlent et se révéleront toujours fausses. Ces personnes prétendent connaître un calendrier que le Fils de Dieu lui-même ignore. Tout calcul sur le retour du Seigneur se révèle tôt ou tard une erreur de calcul.
Je trouve utile et important ici de citer Charles Spurgeon :
« Vos spéculations sur le nombre de la bête, vos devinettes sur les événements des nations, l’avenir de tel ou tel État, ou vos conjectures sur l’identité de l’antéchrist, je me permets de les regarder comme de pures balivernes quand les hommes meurent et l’enfer se remplit. Je préfère arracher un seul tison du feu de l’enfer que de me faire couronner dans l’arène de la controverse théologique. Béni soit le ministère dont Christ est le centre et la somme! »
Il ajoute que les problèmes complexes et les arguments relatifs au millénium ne touchent pas vraiment les gens. Il dit que c’est beaucoup plus utile de parler des péchés de l’homme et des solutions de Dieu au péché que ça l’est de parler des dix cornes de la bête, des quatre visages des chérubins et de la portée typologique des barres de l’arche de l’alliance1.
Premièrement, donc, Jésus-Christ reviendra : c’est une certitude. Mais nous ne pouvons pas savoir quand.
2. Nous devons toujours être prêts, car Jésus peut revenir à tout moment←⤒🔗
Dieu nous laisse volontairement dans l’ignorance au sujet du moment du retour de notre Sauveur pour que nous demeurions constamment dans la vigilance. Parce que nous ne savons pas quand il reviendra, nous devons toujours être prêts, chaque jour, chaque heure.
Dans les versets 37 à 41, Jésus utilise deux images pour souligner cette nécessité d’être toujours prêt : une image tirée de la vie de Noé, et une image tirée de la vie sur la ferme.
a. Une image tirée de la vie de Noé←↰⤒🔗
Regardons d’abord celle tirée de la vie de Noé, aux versets 37 à 39, que je relis maintenant :
« Comme aux jours de Noé ainsi en sera-t-il à l’avènement du Fils de l’homme. Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour où Noé entra dans l’arche; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme. »
Il y a des personnes qui pensent que, lorsque Jésus reviendra, presque tout le monde sera converti. Non, dit Jésus; mais le monde sera comme à l’époque de Noé : insouciant, négligeant Dieu, pas prêt, pas converti, pas préparé, n’écoutant pas les avertissements du Seigneur. Le Seigneur les avertissait par Noé. L’apôtre Pierre a écrit que Noé était prédicateur de la justice (2 Pi 2.5). Noé prêchait à ses contemporains; mais ils ont réagi avec indifférence et insouciance. Bof!
Les gens parlent de progrès en parlant de notre époque; « nous avons tellement évolué », s’imaginent plusieurs. À vrai dire, on devrait plutôt parler de recul, puisque les gens seront comme au temps de Noé. C’est loin en arrière!
Qu’est-ce qui est arrivé aux contemporains de Noé? Un cataclysme. Le mot « déluge » dans le verset 39, est la traduction du mot grec kataklismos, d’où vient notre mot français « cataclysme », c’est-à-dire un grand bouleversement, et c’en fut tout un!
« Ils ne se doutèrent de rien », dit le verset 39. Jésus dit que sera comme ça quand il reviendra : les gens vaqueront à leurs occupations habituelles, ils partageront un repas et participeront à des mariages, sans avoir la moindre idée de ce qui est sur le point de se produire. En nous parlant ainsi, le Fils de Dieu désire nous inciter à rester toujours en alerte et à être toujours prêts à sa venue certaine.
Plusieurs pensent que le train-train quotidien actuel va toujours se poursuivre indéfiniment. Les hommes se pensent en sécurité. La réponse des multitudes à l’écoute des prédications de Noé équivalait à dire ceci : « Nous ne tenons aucun compte de ce que tu nous dis; tout ce qui nous importe, c’est de continuer à bien vivre à notre goût. Nous avons une indifférence totale à l’égard de tes avertissements parce que tout ce qui compte pour nous, c’est de continuer à vivre à notre aise. On mange et on boit. On s’égaie, on s’amuse, tout va bien! Laisse-nous tranquilles. Ça va bien aller! »
« Ils ne se doutèrent de rien. » Ils vivaient dans un faux sentiment de sécurité. Le réveil a été terrible; il a eu lieu alors qu’il était trop tard. La Bible dit que l’Éternel ferma la porte de l’arche et le déluge vint sur la terre (Gn 7.16). Tous périrent, sauf Noé et sa famille.
b. Une image tirée de la vie sur la ferme←↰⤒🔗
Regardons maintenant l’image tirée de la vie sur la ferme, aux versets 40 et 41, que je relis :
« Alors, de deux hommes qui seront dans un champ, l’un sera pris et l’autre laissé, de deux femmes qui moudront à la meule, l’une sera prise et l’autre laissée. »
« Être pris » ici signifie être pris par une action violente, être enlevé, détruit ou tué. Au verset 39, il est dit de ceux qui n’ont pas écouté Noé : « jusqu’à ce que le déluge vienne et les emporte tous ». On devrait traduire au verset 41 « l’un sera emporté, et l’autre laissé », puisque c’est le même verbe dans les deux versets. Après le déluge, Noé et sa famille ont été laissés sur la terre. Le mal a été enlevé et la famille de l’alliance a été laissée derrière avec la bénédiction de Dieu.
Jésus donne ensuite un ordre qui résume tout ce que nous considérons ce matin, verset 42 : « Veillez donc, puisque vous ne savez pas quel jour votre Seigneur viendra. » La leçon est claire. Mais pour qu’elle soit encore plus claire, Jésus ajoute une petite parabole étonnante, aux versets 43 et 44 :
« Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle veille de la nuit le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. C’est pourquoi, vous aussi, tenez-vous prêts, car le Fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas. »
Cette mini-parabole compare le caractère imprévisible du retour de Jésus à la venue imprévisible d’un voleur dans la nuit. Le voleur n’avertit pas en envoyant un courriel à l’avance : « Bonjour! Je me présente : je suis un voleur. Je prévois aller voler chez vous ce soir à telle heure; cachez tous vos objets de valeur avant que j’arrive. À plus! » Les voleurs surgissent quand on ne s’y attend pas. Notre Sauveur nous exhorte donc à toujours veiller, à être toujours prêts. Mais que signifie veiller et être toujours prêts?
Nous avons vu, premièrement, que Jésus-Christ reviendra : c’est une certitude. Mais nous ne pouvons pas savoir quand. Nous avons vu, deuxièmement, que nous devons toujours veiller et être prêts parce que Jésus peut revenir à tout moment.
3. Veiller signifie vivre dans la foi, la repentance, l’amour et la sainteté←⤒🔗
Quand Jésus nous dit : « veillez! », qu’est-ce que ça veut dire au juste? Nous savons hors de tout doute que ça ne veut pas dire essayer de déterminer la date de son retour. Alors, que veut-il dire? Les épîtres des apôtres nous aident à bien répondre à cette question.
Les apôtres Paul, Pierre et Jean ont tous les trois utilisé l’image du voleur qui vient à l’improviste; ils ont lié cette image au retour du Seigneur Jésus. Ils en ont tiré des applications pour le peuple de Dieu de tous les temps. Que signifie veiller? De ce qu’ils écrivent, on peut dégager les quatre éléments suivants :
a. Veiller signifie vivre dans la foi←↰⤒🔗
Voici ce que l’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens :
« Vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. Quand les hommes diront : Paix et sécurité! c’est alors que soudainement la ruine fondra sur eux comme les douleurs sur la femme enceinte, et ils n’échapperont point. Mais vous, frères, vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. […] Ne dormons donc pas comme les autres, mais veillons et soyons sobres : revêtons la cuirasse de la foi » (1 Th 5.2-8).
Paul écrit aussi aux Corinthiens : « Veillez, demeurez fermes dans la foi » (1 Co 16.13-14).
Veiller signifie vivre dans la foi. La Bible dit : « Sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu » (Hé 11.6). Impossible! Le Seigneur nous appelle à vivre dans la foi en lui. Je ne parle pas ici d’une foi purement intellectuelle. Je ne parle pas non plus ici de Monsieur et de Madame « Moi-je-crois-mais-je-ne-pratique-pas. » Je ne parle pas de ça du tout! Je parle de la vraie foi qui est cette confiance du cœur que l’Esprit produit en nous par l’Évangile et qui nous assure que Dieu nous accorde le pardon des péchés par le seul mérite de Jésus-Christ.
Je parle de cette vraie foi qui produit des fruits tangibles d’obéissance à Dieu. Plusieurs professent la foi, mais ils ne la possèdent pas. L’apôtre Paul écrit : « Ils font profession de connaître Dieu, mais ils le renient par leurs œuvres » (Tt 1.16) Paul écrit aussi : « Examinez-vous vous-mêmes pour voir si vous êtes dans la foi » (2 Co 13.5). Il est écrit en Marc 16.14 qu’après sa résurrection, Jésus a reproché à ses apôtres « leur incrédulité parce qu’ils n’avaient pas cru ceux qui l’avaient vu ressuscité ». Le Fils de Dieu veut qu’on lui fasse entièrement confiance en tout temps et pour toutes choses. Il a dit : « Quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Lc 18.8). Donc, veiller signifie vivre dans la foi.
b. Veiller signifie vivre dans la repentance←↰⤒🔗
Voici ce que l’apôtre Jean écrit :
« Rappelle-toi donc comment tu as reçu et entendu la parole, garde-là et repens-toi. Si tu ne veilles pas, je viendrai comme un voleur et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai te surprendre » (Ap 3.3).
Ici, veiller signifie vivre dans la repentance. De quoi le Seigneur vous demande-t-il de vous repentir ces temps-ci? Si vous ne le faites pas, vous n’êtes pas en train de veiller.
c. Veiller signifie vivre dans l’amour←↰⤒🔗
Voici ce que l’apôtre Paul écrit aux Thessaloniciens :
« Vous savez vous-mêmes parfaitement que le jour du Seigneur viendra comme un voleur dans la nuit. […] Vous n’êtes pas dans les ténèbres, pour que ce jour vous surprenne comme un voleur. [..] Veillons et soyons sobres : revêtons la cuirasse […] de l’amour » (1 Th 5.2,4,7).
Il écrit aussi aux Corinthiens : « Veillez. […]Que parmi vous, tout se fasse avec amour » (1 Co 16.13-14). Tout. Pas de paroles dures, blessantes, jamais. Pas de pointes accusatrices. Pas d’animosité ni de mauvaise humeur. Pas de mensonge. Pas d’égoïsme. « Veillez. […] Que parmi vous, tout se fasse avec amour. » Tout. L’apôtre Jean dit : « Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu, car Dieu est amour » (1 Jn 4.8). Veiller signifie vivre dans l’amour. Si nous ne vivons pas dans l’amour, nous ne sommes pas en train de veiller.
d. Veiller signifie vivre dans la sainteté←↰⤒🔗
L’apôtre Pierre écrit : « Le jour du Seigneur viendra comme un voleur. […] Combien votre conduite et votre piété doivent être saintes! » (2 Pi 3.10-11). Autrement dit, détournez-vous sans tarder de tout péché. Par la puissance du Saint-Esprit, ayez une piété authentique, vigoureuse, qui vous fait ressembler de plus en plus au Fils de Dieu. Harmonisez votre vie au maximum avec la Bible, même dans les moindres petites choses. La Bible dit : « Recherchez la sanctification sans laquelle personne ne verra le Seigneur » (Hé 12.14). Si nous ne faisons aucun véritable effort pour mettre à mort notre nature terrestre, nous ne sommes pas en train de veiller.
Je conclus ainsi : Un professeur a annoncé à sa classe qu’il devait partir pendant plusieurs semaines. Il a offert de donner un prix à l’élève dont le pupitre serait le plus ordonné à son retour. Mais il n’a pas dit quel jour il reviendrait. Comme le prix était gros, chaque enfant était déterminé à l’obtenir, y compris une fillette dont le pupitre était habituellement assez désordonné. Ses compagnons de classe se moquaient d’elle en disant : « Marie, tu ne gagneras jamais; ton pupitre est toujours malpropre! » Marie a répondu : « J’ai l’intention de le nettoyer le premier jour de chaque semaine à partir d’aujourd’hui. » Quelqu’un lui a dit : « Et si le professeur revient à la fin de la semaine? » « Alors je vais le nettoyer chaque matin », a dit Marie. Quelqu’un lui a dit : « Mais il pourrait revenir à la fin de la journée. » La fillette est demeurée silencieuse un moment, puis elle a déclaré d’une façon résolue : « Je sais ce que je vais faire; je vais tout simplement le garder toujours propre. » Bonne idée!
Notre Sauveur pourrait revenir à tout moment; alors, soyons tout le temps prêts. Par sa grâce, vivons dans la foi, dans la repentance, dans l’amour et dans la sainteté. Quelle joie extraordinaire ce serait d’accueillir notre Sauveur en cette journée ordinaire! Peut-être reviendra-t-il aujourd’hui! Êtes-vous prêts? Amen!
Note
1. Charles Spurgeon, Je vous ferai pêcheurs d’hommes, p. 63, 64, 67-68.