Les grandes vérités chrétiennes (6) - Il est né de la vierge Marie
Les grandes vérités chrétiennes (6) - Il est né de la vierge Marie
« Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur;
qui a été conçu du Saint-Esprit, et qui est né de la vierge Marie. »Le Symbole des apôtres, articles 2 à 4
Un enfant qui aime ses parents et leur fait confiance fera ce qu’ils lui demandent. C’est cet amour-là que Dieu exige de nous, son peuple. Il a aussi exigé cela de la part d’Adam et Ève. La raison pour laquelle nous ne faisons pas ce que Dieu nous demande est qu’Adam et Ève, nos parents, ne l’ont pas fait. Après la chute, Adam choisit Satan et rejeta Dieu. Il choisit la mort au lieu de la vie. Ce qu’on oublie ou ce qu’on ignore est qu’Adam a choisi au nom de tous ses descendants. Ce qu’Adam a fait s’applique à tous ceux qui allaient venir après lui. Paul dit qu’à travers le premier péché d’Adam « tous ont péché » (Rm 5.12). C’est-à-dire que tous, qu’ils appartiennent au passé, au présent ou au futur, ont une dette envers Dieu. Cette grande dette pourra-t-elle un jour être payée?
1. La dette doit être payée⤒🔗
La relation entre Dieu et l’homme peut être rectifiée si les comptes sont soldés avec lui, si la dette est payée. Dieu le veut vraiment. Il dit sous serment : « Je suis vivant! — oracle du Seigneur, l’Éternel —, ce que je désire, ce n’est pas que le méchant meure, c’est qu’il change de conduite et qu’il vive. Revenez, revenez de vos mauvaises voies » (Éz 33.11). Ce n’est que lorsque la dette est complètement effacée que Dieu peut être satisfait. Un homme devait venir qui aime totalement Dieu et lui obéit entièrement. Cet homme devait aussi pouvoir endurer la punition que Dieu a imposée pour le péché, à savoir la mort (Gn 2.17). Cette mort signifie non seulement le fait de mourir à la fin de sa vie, mais d’être abandonné par Dieu. Lorsque Dieu punit avec justice, il nous abandonne complètement. Avec Dieu, il n’y a pas de « deuxième chance ». La mort imposée par Dieu est la mort éternelle. Il est impossible d’imaginer ce que cela signifie réellement. Il n’existe aucun homme qui aime Dieu si totalement, il n’y a donc personne qui puisse se sauver lui-même du mal en endurant cette punition. Il n’y a aucun humain qui soit à la hauteur des exigences de Dieu. Nous ne pouvons pas payer pour nos péchés avec de l’argent. Les bonnes œuvres de charité ne suffisent pas. On ne peut rien sacrifier de suffisant ni payer une rançon. Le remords et les promesses d’efforts de satisferont pas Dieu non plus. Un être humain, pêcheur et mauvais, ne peut se sauver ni sauver d’autres personnes (Ps 49.8-15). Au contraire, les humains augmentent leurs dettes quotidiennement.
2. Son Fils a payé le prix←⤒🔗
Il ne reste donc qu’une seule personne qui peut nous sauver : Dieu lui-même. Et il l’a fait! Il nous a donné son Fils en tant que Médiateur. Jésus-Christ est appelé Médiateur parce qu’il a pris notre place devant Dieu. Jésus a fait ce que nous aurions dû faire. Il a pris notre punition sur lui, la punition que nous aurions dû subir (1 Tm 2.5-6). Toutefois, quelque chose devait arriver avant que Jésus puisse nous sauver. Le Fils de Dieu devait devenir un homme véritable. En tant qu’être humain, il devait aimer Dieu complètement, et être également capable de porter la punition que méritaient nos péchés. Un autre homme devait réparer ce que le premier homme, Adam, avait fait de mal. Cet homme, Jésus, demeura le Fils de Dieu et paya les dettes d’Adam, ainsi que les nôtres. C’est pour cela qu’on l’appelle aussi le « deuxième Adam ».
3. Le grand miracle←⤒🔗
Chaque jour des enfants naissent en grand nombre. Pourtant, un tel événement est chaque fois un miracle incompréhensible. Bien que nous puissions l’expliquer bien mieux de nos jours, ce miracle demeure toujours un mystère. Le fait qu’un homme et son épouse puissent procréer est une merveille, quelles que soient les explications scientifiques.
Il existe un mystère encore plus grand : le Fils de Dieu est né comme un enfant humain. Il était un enfant avec une mère humaine, pourtant il ne fut pas procréé par un père terrestre. En tant que Fils de Dieu, il accepta de naître comme un être humain. On peut dire que sa naissance, contrairement à celle de tous les autres enfants, était son choix. Prenant la nature d’un serviteur, il est devenu « semblable aux hommes » (Ph 2.7). Les psaumes parlaient déjà de la décision de Jésus de devenir un homme. « Voici : je viens, pour faire, ô Dieu, ta volonté » (Hé 10.7; Ps 40.7-8).
Le Fils de Dieu devint un enfant normal, de chair et de sang, on ne voyait pas de différence notable avec ses amis, même lorsqu’il grandit. Il fit l’expérience de tout ce que les enfants vivent lorsqu’ils grandissent. Ses émotions étaient les mêmes que celles ressenties pas les enfants autour de lui. « Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur incapable de compatir à nos faiblesses; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché » (Hé 4.15). Il y avait néanmoins une différence notable. Il ne connaissait pas le péché. Il était au ciel lorsqu’Adam rejeta Dieu et choisit sa propre voie, le péché d’Adam n’était donc pas le sien. Lorsqu’il vint sur terre en tant qu’être humain, il demeura le Fils de Dieu. Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme, en une seule personne. Nous ne pouvons le comprendre, mais cela demeure vrai. Que comprenons-nous des actes de Dieu? Tout ce qu’il fait est merveilleux!
4. Né de la vierge Marie←⤒🔗
Certains sont offusqués par le titre ci-dessus. Pour eux, il est impossible qu’une femme tombe enceinte sans rapports sexuels.
Ces gens doivent se rappeler que Dieu créa l’homme à partir de poussière inerte. Il donna un fils à une femme de 90 ans, Sara, et à son mari âgé de 100 ans. Pourquoi donc Dieu ne serait-il pas capable de faire ce miracle-ci? Marie se demandait, elle aussi, comment un tel miracle était possible. « Comment cela se produira-t-il, puisque je ne connais pas d’homme? L’ange lui répondit : Le Saint-Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre » (Lc 1.34-35)
À travers cette conception miraculeuse, la communion entre Dieu et l’homme put enfin être restaurée. Dieu voulait recevoir l’amour de l’homme. Il voulait que les humains l’écoutent. « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jn 3.16).
La naissance de Jésus fut aussi l’accomplissement de la promesse de Dieu à Abraham, Isaac et Jacob, ainsi qu’à son peuple Israël. Marie appartenait à la maison de David. L’arbre généalogique qui se trouve en Luc 3 est probablement le sien. En tant que fils de Marie, Jésus était le Fils de David, mais il n’eut le droit d’hériter du trône de David que lorsque Joseph devint légalement son père. Joseph, le beau-père de Jésus, y avait droit. Étant l’enfant de Marie, Jésus était un des descendants de David. Étant un de ses descendants et l’héritier de Joseph, Jésus avait droit au trône royal et était le successeur légal du roi David. Les généalogies de Matthieu et de Luc montrent clairement la lignée des familles (Mt 1; Lc 1.32-33, 2.4-5; 1 S 7.16, 25-29; Rm 1.3).
Toutes les promesses ont désormais été accomplies, ainsi que la promesse mentionnée dans le Psaume 72, dans laquelle est dépeinte la gloire de la royauté de Jésus. Cependant, la réalité dépasse de loin ce que le Psaume 72 décrit en paroles. Nos yeux, nos oreilles et nos cœurs ne suffisent pas à comprendre cette réalité. Jésus est la descendance promise d’Adam (Gn 3.15). Il est aussi celle d’Abraham, par lequel tous les peuples seront bénis (Gn 22.18).
Enfin, il est la descendance promise de David, le roi qui s’est assis sur le trône du ciel pour toujours. L’homme ne comprend pas comment Dieu agit. L’amour et la puissance qu’il déploie pour accomplir le salut des pécheurs sont d’une grandeur incompréhensible (Ps 89.36-37).
5. Questions←⤒🔗
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Pourquoi le Sauveur promis devait-il être un homme véritable?
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Pourquoi devait-il en même temps être vrai Dieu? (Voir la leçon précédente).
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La promesse de Dieu aux descendants d’Abraham s’applique-t-elle aussi aux non-juifs? (Ga 3.26-29).