Cette méditation sur le Psaume 53 a pour sujet le salut qui vient de Sion, par la venue de Jésus qui nous a procuré la délivrance.

2 pages. Traduit par Paulin Bédard

Psaume 53 - Le salut vient de Sion

Lorsqu’une personne est en difficulté, où cherche-t-elle de l’aide?

L’un s’appuie sur son meilleur ami. Une autre appelle son médecin ou sa mère. D’autres se tournent vers leur conjoint, un pasteur, un conseiller.

Le peuple d’Israël s’est également tourné vers différentes sources présumées de secours. Parfois, il attendait l’aide de l’Égypte, de Babylone ou de l’un de ses faux dieux. Cependant, l’Éternel a toujours dit à son peuple vers qui il devait se tourner : vers lui seul!

Dans le Psaume 53, David parle d’une époque où les méchants attaquaient le peuple de Dieu, le dévorant « comme on dévore du pain » (v. 5). La situation n’était guère réjouissante. Mais une fois de plus, l’Éternel a sauvé son peuple et a terrifié ses ennemis, les défaisant dans la bataille.

Bien qu’Israël ait été sauvé, David termine par une prière au verset 7 : « Qui donnerai, depuis Sion, le salut d’Israël? »

C’est comme s’il savait que la délivrance sera à nouveau nécessaire, que ce récent salut ne sera pas le dernier, car les ennemis de Dieu et de son Église continueront à renier l’Éternel et à commettre de mauvaises actions.

Mais le salut pour Israël viendra à nouveau, il surgira de Sion. C’est là que le peuple de Dieu doit regarder!

Lorsque David parle de Sion, il désigne la demeure terrestre de Dieu à Jérusalem. Le Dieu tout-puissant trône dans les cieux, mais il est heureux d’avoir un trône sur terre, dans sa sainte maison, dans son temple.

Sion signifie que Dieu est toujours proche de son peuple.

C’est de Sion que Dieu envoie sa bénédiction et c’est de là qu’il donne la délivrance.

La prière de David pour le salut reçoit sa plus grande réponse et sa réponse définitive dans la venue du Christ. Voilà à quel point Dieu se fait proche : Il est venu du ciel sur cette terre et il a habité parmi nous. Il est né dans l’humilité comme un homme de chair et de sang et il a marché sur cette terre.

Jésus a exercé son ministère sur la terre d’Israël pendant trois ans, jusqu’à ce qu’il soit tué hors des murs de Jérusalem. Pendant un moment, cela a semblé être une défaite honteuse pour Dieu, mais c’était son plus grand triomphe. En effet, Jésus a vaincu tous ses ennemis et les nôtres, et il a rétabli « les captifs de son peuple » (v. 6).

Maintenant, nous savons sans aucun doute d’où vient notre aide. Le salut vient de Sion, de la sainte présence de Dieu! Aujourd’hui, nous pouvons nous confier en lui, le grand Sauveur.

Nous pouvons l’invoquer et ne pas être déçus, car en Christ nous pouvons toujours nous réjouir de notre délivrance.