Galates 5 - La chair
Galates 5 - La chair
22e jour du 6e mois
« Je dis donc : Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez point les désirs de la chair. »
Galates 5.16
Lecture : Galates 5.16; Romains 8.5-14
Tout homme, depuis toujours, est conscient de la tension et de la lutte à l’intérieur de lui-même. Cette tension a été décrite comme le combat que l’esprit mène contre le corps, ou encore la raison contre les sentiments et l’esprit contre la chair. Les anciens Grecs voyaient la chose de cette façon-là. Ils attribuaient le mal à l’homme et à sa méchanceté, à ses désirs et à ses convoitises. Le fait qu’il connaissait une telle lutte indiquait qu’il était un homme de chair et qu’il possédait un corps. Ils affirmaient qu’une bonne vie consistait en la raison, celle qui nie le droit aux sentiments et aux émotions. L’expression ultime d’une bonne vie se manifestait lorsque l’esprit échappait aux limites du corps et s’en affranchissait lors de la mort.
Nombre de nos contemporains pensent à la manière des Grecs. Saint Paul n’est pas d’accord avec cette fausse idée. Quand lui, il oppose Esprit à chair, il ne songe nullement à un conflit entre l’esprit et le corps. La source du mal qui ravage la personne ne se trouve nullement dans son corps. La lutte dont fait état l’apôtre se livre entre l’Esprit de Dieu et l’homme qui s’oppose tout entier à la Parole de Dieu.
Celui qui ne se laisse pas conduire par l’Esprit est alors chair, chair mortelle. La chair désigne l’homme tout entier, l’homme pécheur non repenti. L’esprit, l’intelligence, la volonté, les sentiments, les émotions, les actions de l’homme sont « chair ». Quand l’homme ne fait que se regarder, quand il prend les normes pour sa vie de son propre fond, alors il est chair. C’est là le mal de l’homme et de la société. Il ne cherche pas la bonne direction.
Le problème fondamental de tout homme est de savoir s’il se considère comme son propre maître ou bien s’il veut se laisser guider par Dieu.
Prière
Abandonne ta vie, tes craintes et tes vœux à la grâce infinie du Souverain des cieux. Lui qui trace la route aux mondes comme aux vents conduira sans doute les pas de ses enfants. Amen.