13^e jour du 11^e mois

« Je marcherai à l’aise, car je recherche tes statuts. »

Psaume 119.45
Lecture : Psaume 119.33-48

Le captif et le prisonnier cherchent la liberté, celle de pouvoir marcher sur la terre que Dieu a créée. Qui, parmi nous, rêverait de vivre dans un espace confiné et enchaîné dans les quatre mûrs d’une cellule?

Nous ne sommes pas des détenus. Au moins la majorité d’entre nous. Sommes-nous pour autant réellement libres? Tels des poissons hors de l’eau, nous sautons à gauche et à droite. Nos mouvements désordonnés nous donnent l’illusion de la liberté. Ils ne sont que l’évidence de notre désespoir et de notre égarement. Le poisson hors de l’eau est une créature condamnée. Il a perdu sa liberté et la possibilité de respirer, il mourra bientôt, suffoqué.

Nous lui ressemblons plus que jamais! La majorité des hommes — peut-être vous-même, lecteur de ces lignes — s’accrochent à des modes passagères dans l’espoir que l’une ou l’autre d’entre elles leur procurera cette liberté de mouvement et d’existence. Il n’en est rien. Aucune mode ne révélera la vérité de Jésus-Christ. Celui-ci a déclaré : « Vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8.32).

Qu’est-ce que la vérité? Elle est en rapport intime et organique avec la présence même de Dieu. Pour vivre libres, nous devrons, tout d’abord, recevoir et accueillir le salut promis. Cela signifie, en clair, croire en Jésus-Christ le Sauveur, le Fils de Dieu. En sa personne, nous avons la vérité, l’accomplissement même du salut, le signe sûr et unique de la présence de Dieu.

Mais cela requiert une condition : observer la Parole. « Si vous demeurez dans ma Parole, vous êtes vraiment mes disciples » (Jn 8.31). Alors nous aussi, nous marcherons librement parce que sa liberté nous affranchira.

Prière

Nous te remercions, notre Père, pour la révélation de ta vérité. Puissions-nous apprendre cette liberté dans la foi en la cherchant en Jésus-Christ et en vivant comme lui. Enseigne-nous que notre liberté ne consiste pas à être égoïstes et indulgents envers nous-mêmes, mais à vivre pour ton service et pour le service du prochain dans l’amour. Amen.