« Éternel! c’est à toi que je crie. Je dis : tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants. Sois attentif à mon cri! Car je suis très affaibli. Délivre-moi de ceux qui me poursuivent, car ils sont plus forts que moi. Fais sortir mon âme de la prison, afin que je célèbre ton nom! Les justes viendront m’entourer, quand tu m’auras fait du bien. »

Psaume 142.6-8

Si vous possédez une propriété ou une maison, vous savez que cela vous donne une sorte de sentiment de sécurité. Vous avez accumulé des fonds, vous avez des biens à votre nom. Ce n’est pas une sécurité parfaite, bien sûr, comme toutes les choses de ce monde dans lesquelles nous trouvons un refuge, comme la famille ou les amis, la beauté ou l’intellect, nos expériences ou notre position. Toutes ces choses faibliront et disparaîtront.

Lorsque David était harcelé par ses ennemis et abandonné dans ses difficultés, il trouvait refuge dans une grotte. C’est là que fut rédigé ce psaume. Il savait toutefois que ce trou dans le roc n’était pas son véritable refuge, son sûr abri. C’est Dieu qui était son refuge. David en appelle à lui pour qu’il entende cette prière.

En priant le Seigneur, David fait cette confession : « Tu es mon refuge, mon partage sur la terre des vivants. » Le terme « partage » peut sembler inusité, mais dans l’Ancien Testament il décrit la propriété que chaque Israélite avait reçue de Dieu en héritage. C’était sa parcelle de terrain à l’intérieur du territoire accordé à sa tribu. Tout comme c’est souvent le cas aujourd’hui, cette terre était importante pour la stabilité économique d’une personne et de sa famille. Avec son « partage », on pouvait faire pousser des récoltes, alimenter des troupeaux et gagner sa vie. C’était une forme de sécurité terrestre.

David ne s’appuyait toutefois pas sur quelque chose de terrestre. Dieu était son partage, parce que ce n’était ni une terre ni des richesses qui assuraient sa vie, c’était Dieu! Quel que soit son besoin ou sa difficulté, David était certain que Dieu lui fournirait toujours le nécessaire, par sa puissance, sa grâce et sa sagesse. Tant que David était « sur la terre des vivants », marchant, travaillant, luttant et adorant Dieu avec ses concitoyens, il était en sécurité grâce à l’Éternel, son partage.

Nous avons l’habitude de dire que nous sommes devenus ce que Dieu possède de plus précieux par le sang de Jésus-Christ. Ce psaume nous montre toutefois cette merveilleuse vérité : Dieu est notre partage, il est ce que nous possédons de plus précieux, dans le sens où, lorsque nous croyons en lui, il nous assure une sécurité indéfectible. Il est le « partage » qui nous apporte tout ce dont notre corps et notre âme ont besoin. À travers le sacrifice de Jésus, nous pouvons nous sentir chez nous avec Dieu. Souvenez-vous donc de la fragilité inhérente à toute sécurité terrestre, que ce soit des gens, des possessions, une position ou quoi que ce soit d’autre. Au lieu de cela, priez pour que le Dieu trinitaire soit votre seul refuge dans la vie comme dans la mort! Qu’il soit votre partage pour toujours!