Fête de la Réformation - Privilège et responsabilité
Fête de la Réformation - Privilège et responsabilité
31e jour du 10e mois
Porter leur nom ne suffit pas
« Produisez des fruits dignes de la repentance, et n’allez pas dire en vous-mêmes : Nous avons Abraham pour père, car je vous dis que de ces pierres Dieu peut faire naître des enfants à Abraham » (Mt 3.8-9). « Tous ceux qui descendent d’Israël ne sont pas pour cela Israël, et pour être la postérité d’Abraham, ils ne sont pas tous ses enfants » (Rm 9.6-7). « Si vous êtes à Christ, vous êtes la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse » (Ga 3.29).
Noblesse oblige
« À quiconque il aura été beaucoup donné, il sera beaucoup redemandé, et l’on exigera davantage de celui à qui on avait beaucoup confié » (Lc 12.48). « Alors, il se mit à faire des reproches aux villes où il avait fait le plus de miracles, parce qu’elles ne s’étaient point repenties. Malheur à toi, Corazin! Malheur à toi, Bethsaïda! Car si les miracles qui ont été faits au milieu de vous avaient été faits à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles se seraient repenties en prenant le sac et la cendre » (Mt 11.20-21).
Imiter leur foi et continuer leur œuvre
« C’est pourquoi nous devons nous attacher d’autant plus à ce que nous avons entendu, de peur que nous ne soyons entraînés à la dérive » (Hé 2.1). « Imitez ceux qui par la foi et la patience sont devenus les héritiers des promesses » (Hé 6.12). « Ils rebâtiront les antiques ruines, ils relèveront les décombres du passé, ils rétabliront les villes détruites, les décombres des anciens âges » (És 61.4).
Garder l’héritage qui reste
« Je me suis réservé sept mille hommes en Israël qui n’ont point fléchi les genoux devant Baal, et leurs lèvres ne l’ont point baisé » (1 R 19.18). « De même que le térébinthe et le chêne conservent leur tronc quand on les abat, il restera aussi de ce peuple un tronc, une postérité sainte » (És 6.13). « Achab, roi de Samarie, parla à Naboth, de Jisréel, qui possédait dans cette ville une vigne voisine du palais d’Achab, et lui dit : Cède-moi ta vigne, pour que j’en fasse un jardin potager, car elle est tout près de ma maison. Je te donnerai en échange une vigne meilleure; ou, si tu le préfères, je t’en paierai la valeur en argent. Mais Naboth répondit à Achab : Que l’Éternel me garde de te céder l’héritage de mes pères! » (1 R 21.1-3).
Avant tout regarder au Chef
« Nous donc aussi, puisque nous sommes environnés d’une si grande nuée de témoins, poursuivons avec persévérance la course qui nous est proposée, regardant à Jésus, le chef et le consommateur de la foi » (Hé 12.1-2).
Prière
Seigneur, nous avons bien mal répondu à tous nos privilèges! Nos pères, où sont-ils? Inspire-nous une humiliation salutaire! Que nous comprenions que nos devoirs sont en raison de nos privilèges, et que, héritiers de leur nom, nous le soyons aussi de leur foi et de leurs vertus! Amen.