Les grandes vérités chrétiennes (5) - Le Fils de Dieu est venu
Les grandes vérités chrétiennes (5) - Le Fils de Dieu est venu
« Je crois en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur;
qui a été conçu du Saint-Esprit, et qui est né de la vierge Marie. »Le Symbole des apôtres, articles 2 à 4
- Vanité des vanités
- La vie prend à nouveau son sens
- Le Sauveur est proclamé
- Le Fils de Dieu devint homme
- Questions
Est-il réellement possible pour un être humain de changer ce qui se passe autour de lui? Est-il possible que des réformes sociales sauvent l’humanité? Pouvons-nous nous unir pour construire un meilleur monde de nos propres mains?
La vie sur terre nous déçoit sans cesse. Nos attentes les plus grandes sont brisées et en fin de compte nous mourrons tous.
Quelles questions pessimistes et quelle réponse pessimiste! Le monde nous dit d’avoir davantage confiance dans les capacités et le potentiel humains. Cependant, un véritable croyant ne met pas sa confiance en l’homme, mais en Jésus-Christ.
1. Vanité des vanités⤒🔗
Il y a un livre dans la Bible qui mentionne 37 fois que la vie sur terre n’a aucun sens, qu’elle est inutile, vaine et sans but. Ce livre s’appelle l’Ecclésiaste. On y trouve aussi l’expression bien connue : « Vanité des vanités, tout est vanité » (Ec 1.2). Il est frappant de voir comment l’auteur de l’Ecclésiaste souligne sans cesse que notre vie sur terre est toujours en fin de compte une grande déception. Il ne croit pas que le travail et les études ont une valeur durable. Pourquoi donc l’homme devrait-il suer sang et eau au travail? Que peut-il espérer de l’avenir, de toute façon?
Certaines personnes traitent ce livre comme étant l’opinion d’un vieux cynique sur le monde, mais il nous donne des conseils très terre-à-terre et tout à fait d’actualité. À de nombreuses reprises, ce livre nous met en garde contre les illusions trompeuses. Lorsque les riches et les puissants magouillent, l’homme de la rue n’a pas sa part. La réussite n’est-elle pas souvent le fruit d’une compétition? (Ec 4.4). La prochaine génération récoltera-t-elle le produit de notre labeur? (Ec 2.12, 18).
Nous pourrions donner d’autres exemples, mais on peut tout résumer ainsi : l’homme ne peut contrôler ses circonstances (Ec 5.13-14). L’expérience nous enseigne qu’il y a trop de facteurs inconnus pour que nous puissions faire des projets solides. Nous ne devrions donc pas avoir la bêtise de tout organiser et de tout calculer au point où nous ne ferions plus nos tâches quotidiennes (Ec 11.4).
L’auteur du livre de l’Ecclésiaste considère que tout ce que nous faisons et tout ce que nous ne faisons pas dans ce monde est insensé et ne sert à rien (Ec 3.15). Tout ce que nous faisons a déjà été fait, même ce qui reste encore à faire. Peut-être êtes-vous d’accord avec la perspective de l’Ecclésiaste. Peut-être pensez-vous encore que l’auteur est un grand pessimiste. L’Ecclésiaste dit-il la vérité? Et si c’est le cas, comment concilier cela avec le reste de la Bible? S’agit-il vraiment de paroles de Dieu?
Nous pouvons trouver une réponse à ce type de questions dans le livre d’Ecclésiaste lui-même. Lorsqu’on commence à compter, on trouve l’expression « sous le soleil » environ 29 fois. Cette petite expression est la clé de la réponse que nous cherchons. Que signifie-t-elle? « Sous le soleil » signifie : autant que nos observations sur terre nous permettent de voir. Cette expression renvoie à la limite de ce que les êtres humains peuvent voir dans ce monde. Sur la base de ce que nous voyons « sous le soleil », il y a de nombreuses raisons d’être pessimistes. Quiconque s’appuie sur ses propres observations est en effet incapable de trouver un sens à la vie. Depuis la chute, l’existence humaine semble avoir perdu sa valeur. Il n’y a plus de véritables valeurs durables.
Cependant, grâces soient rendues à Dieu, il y a plus de lumière que la flamme vacillante de l’intellect humain. Voilà le message d’Ecclésiaste. Il y a plus que nos propres expériences. Il y a la lumière que Dieu nous donne dans sa Parole. L’auteur de l’Ecclésiaste le sait et il nous le dit. La Parole de Dieu nous apporte la lumière nécessaire pour éclairer le chemin de la vie. C’est le phare dans nos vies qui nous montre comment obéir à Dieu (Ps 119.105; Ec 12.13). Cette métaphore de l’Ancien Testament se poursuit dans le Nouveau Testament. Elle annonce Jésus-Christ qui promet de nous amener au paradis où le soleil ne brillera pas parce que la gloire de Dieu fournira la lumière nécessaire (Ap 21.23).
La Parole de Dieu et ses promesses ont apporté une nouvelle lumière dans ce monde. Le Fils de Dieu est venu!
2. La vie prend à nouveau son sens←⤒🔗
Vous êtes peut-être d’accord avec l’Ecclésiaste pour dire que le monde « sous le soleil » est réellement tel que décrit dans ce livre : absurde et sans but. Cela semble déprimant, mais ce n’est pas la fin de l’histoire. Dieu, dans sa grande miséricorde, n’a pas abandonné ce monde. Il n’a pas abandonné et n’abandonnera pas sa création. Déjà, depuis le tout début, il est intervenu. Immédiatement après la chute d’Adam et Ève, Dieu promit le salut (Gn 3.15).
La partie de ce cours sur l’histoire de la rédemption traite en détail de la manière dont Dieu tint sa promesse. Dieu n’avait aucunement l’obligation de poursuivre son alliance avec l’homme. L’homme n’avait pas respecté sa part du contrat. L’homme pensait qu’il n’avait pas besoin de Dieu et qu’il pouvait s’en passer (Gn 3.1-7). L’homme ne voulait pas prendre Dieu au mot ni lui obéir, donc la dernière chose qu’il méritait était la faveur divine.
Pourtant, il existe un salut pour l’homme. Cela est étrange et incompréhensible. La bonté de Dieu est si incroyablement grande qu’il promet le salut à l’homme pécheur. Dans un tel contexte, la vie commence à reprendre son sens. Elle n’est plus futile ou sans but. Il promet le salut à ceux qui sont nés pécheurs. Cela s’appelle la grâce (Tt 2.11). Le Fils de Dieu vint apporter le salut à tous les gens de l’Ancien Testament qui, par la foi, attendaient sa venue (Jn 8.56). Il vint apporter le salut à tous les gens du Nouveau Testament qui, par la foi, ont accepté sa venue. Il vint vous apporter le salut, à vous!
3. Le Sauveur est proclamé←⤒🔗
Dès les premiers jours du paradis, Dieu révéla le Sauveur, en apportant chaque fois plus de détails. Le Sauveur serait un homme, un descendant d’Ève (Gn 3.15). Il serait un grand prophète (Dt 18.15). Il serait roi et prêtre (Ps 110).
Dans Ésaïe, il devient évident que le Sauveur, qui devait naître comme un enfant, serait en même temps Dieu. Il est appelé « Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix » (És 9.6).
De cette façon, Dieu prépara progressivement le monde, en particulier sa nation d’Israël, à l’arrivée du Sauveur. Il fit savoir qui serait ce Sauveur et comment il naîtrait. À l’heure désignée, le Messie, le Christ, naquit dans le petit village de Bethléem (Mi 5.2; Lc 2.1-7).
4. Le Fils de Dieu devint homme←⤒🔗
Le Fils de Dieu, qui est et qui demeure le Dieu éternel, devint homme au moment voulu par Dieu. Dieu voulut que son Fils devînt homme parce que sa justice exigeait que, si un homme avait péché, un homme devait payer pour ce péché. Christ paya donc toutes nos dettes à notre place. Cependant, aucun homme, pas même un homme sans péché, ne pouvait faire cela sans périr sous le poids de la colère de Dieu. La nature divine de Jésus-Christ était nécessaire pour soutenir sa nature humaine. La colère de Dieu, que nous méritions et qui devait tomber sur nous, tomba sur lui (És 53.4-5). Sa nature divine supporta la colère de Dieu et il peut désormais nous renouveler et nous recréer par son Esprit (Ép 1.1-10; 1 Co 1.30).
Le Fils de Dieu devint homme. Personne ne peut comprendre le miracle selon lequel il est à la fois Dieu et homme. Mais nous n’avons pas à le comprendre. Il s’agit simplement d’une vérité des plus merveilleuses et des plus réconfortantes. Dieu nous l’a révélée dans sa Parole. Il y a tant de choses que notre esprit est incapable de saisir. Croyons simplement au miracle de l’incarnation de Dieu. C’est pour notre salut!
5. Questions←⤒🔗
-
Que fait Jésus-Christ pour que nous puissions croire en lui, le Sauveur qui nous avait été promis? (Lc 24.25-27; 24.32-45; Ac 16.14).
-
Qu’est-ce que Paul a dit au sujet de la nécessité de l’incarnation du Fils de Dieu? (Rm 5.12,19).
-
Nous pouvons trouver de nombreux passages dans l’Ancien Testament qui annoncent la venue du Sauveur. Regardez les textes suivants et dites en vos propres mots ce qu’ils annonçaient au sujet de la venue du Christ. Nb 24.17; Dt 18.15; Ps 2.7; Ps 110.1,4; És 9.6-7; És 11.1-5; Mi 5.2.